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La N-VA, qui n'a pas, comme le CD&V ou le sp.a de " pilier ", s'en donne à coeur joie. Le sénateur Louis Ide a constaté que les frais d'administration des mutuelles grossissent plus vite que l'inflation, en particulier concernant la caisse d'assurance-maladie des employés de la SNCB. Les frais ont crû de 2,5% et un membre coûte en moyenne 70 euros de plus que dans les mutuelles traditionnelles. Selon Ide, si toutes les mutualités fonctionnaient avec les mêmes coûts de fonctionnement, on économiserait 7 millions. Laurette Onkelinx a rappelé que l'Assurance maladie a économisé pas moins de 118 millions en trois ans, notamment au niveau desdits frais d'administration.Mais le sénateur n'en démord pas. Il faut selon lui supprimer la caisse des chemins de fer comme on l'a fait dans le passé pour la caisse de la gendarmerie.Réponse d'Onkelinx : "Etant donné les économies d'échelle, une grosse mutuelle de 1,9 million de membres reçoit moins par membre qu'un petit organisme assureur qui compte 50.000 membres ou moins. Poser qu'on va faire des économies en supprimant la caisse de la SNCB est simpliste. "Réplique de Ide : " Puisque la ministre reconnaît qu'une petite caisse coûte plus cher, c'est une question d'efficacité que de proposer aux membres de la caisse SNCB de choisir pour un des cinq OA existants (NDLR : Ide ne mentionne pas la Caami, caisse auxiliaire d'assurance maladie pour les patients ne souhaitant pas dépendre d'une mutuelle). Mon raisonnement n'est donc pas simpliste. "