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Une enquête de l'Université de Liège commandée par le SPF Santé publique met le PNNS sous la loupe entre 2006 et 2010. L'évaluation est décevante, apprend-on depuis la commission Santé publique de la Chambre. "Le cadre planificateur et le manque de dynamique pour mobiliser les professionnels et la population sont les défauts les plus criants du plan". Les points forts ne compensent pas les points faibles, pointe encore l'ULg. "Il y a un manque de structure organisationnelle", poursuivent les chercheurs de l'ULg. Le manque de moyens financiers et en personnel et des objectifs peu clairs ainsi qu'une communication bancale empêchent d'arriver au but fixé à savoir d'améliorer la santé et le bien-être des Belges.Qui plus est, le PNSS arrive dans un contexte de défédéralisation d'une partie des soins de santé vers les communautés et régions, un "chaos institutionnel" (dixit Hans Bonte, s.pa) qui complique encore les choses.