Le 7 avril dernier, le ministre en charge de l'approvisionnement en matériel médical Philippe De Backer annonçait que la Belgique disposait de suffisamment de médicaments pour faire face aux semaines à venir, notamment en ce qui concerne la chloroquine, l'hydroxychloroquine et le curare. Une version contestée par l'ABSyM.

Elle évoque le fait qu'il a été demandé aux hôpitaux de ne passer leurs commandes de médicaments qu'à partir du moment où ils ne leur restaient plus que 48 heures de stocks de médicaments.

"Les commandes doivent être effectuées uniquement par courriel mais l'AFMPS ne réagit pas à ces courriels. Cela nous conduit finalement après la deadline des 48h d'approvisionnement et les médecins des unités de soins intensifs sont obligés d'utiliser des médicaments de remplacement non-appropriés pour plonger dans le coma les patients qui doivent être placés sous respirateur. Nous connaissons des hôpitaux qui ont passé leur commande et qui ont été livrés cinq jours plus tard", pointe-t-elle.

L'AFMPS rétorque que "les hôpitaux peuvent continuer à commander leurs médicaments auprès de leurs fournisseurs habituels. Leur commande auprès de l'AFMPS vient en complément. Nous avons prévu un système de dépannage urgent avec une adresse de contact et il est faux de dire que nous n'y répondons pas. Nous avons déjà eu près de 200 demandes et elles ont toutes été résolues dans les heures qui ont suivi", a expliqué l'une des porte-parole de l'agence fédérale.

L'AFMPS maintient d'ailleurs "qu'il n'y a actuellement pas de pénurie de médicaments qui empêche le traitement de patients Covid-19 en Belgique". "Pour faire face aux difficultés d'approvisionnement de médicaments, les experts de l'AFMPS sont en contact permanent avec les pharmacies des hôpitaux et travaillent sans relâche pour trouver des solutions", indique l'agence fédérale, ajoutant qu'elle informe les hôpitaux de la situation au jour le jour.

Le 7 avril dernier, le ministre en charge de l'approvisionnement en matériel médical Philippe De Backer annonçait que la Belgique disposait de suffisamment de médicaments pour faire face aux semaines à venir, notamment en ce qui concerne la chloroquine, l'hydroxychloroquine et le curare. Une version contestée par l'ABSyM. Elle évoque le fait qu'il a été demandé aux hôpitaux de ne passer leurs commandes de médicaments qu'à partir du moment où ils ne leur restaient plus que 48 heures de stocks de médicaments. "Les commandes doivent être effectuées uniquement par courriel mais l'AFMPS ne réagit pas à ces courriels. Cela nous conduit finalement après la deadline des 48h d'approvisionnement et les médecins des unités de soins intensifs sont obligés d'utiliser des médicaments de remplacement non-appropriés pour plonger dans le coma les patients qui doivent être placés sous respirateur. Nous connaissons des hôpitaux qui ont passé leur commande et qui ont été livrés cinq jours plus tard", pointe-t-elle. L'AFMPS rétorque que "les hôpitaux peuvent continuer à commander leurs médicaments auprès de leurs fournisseurs habituels. Leur commande auprès de l'AFMPS vient en complément. Nous avons prévu un système de dépannage urgent avec une adresse de contact et il est faux de dire que nous n'y répondons pas. Nous avons déjà eu près de 200 demandes et elles ont toutes été résolues dans les heures qui ont suivi", a expliqué l'une des porte-parole de l'agence fédérale. L'AFMPS maintient d'ailleurs "qu'il n'y a actuellement pas de pénurie de médicaments qui empêche le traitement de patients Covid-19 en Belgique". "Pour faire face aux difficultés d'approvisionnement de médicaments, les experts de l'AFMPS sont en contact permanent avec les pharmacies des hôpitaux et travaillent sans relâche pour trouver des solutions", indique l'agence fédérale, ajoutant qu'elle informe les hôpitaux de la situation au jour le jour.