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Chargé de communication dans le dossier traitant la pénurie des effectifs, M. Massard souligne cependant qu'il faut bien distinguer les prestataires pour les animaux de compagnie et les vétérinaires pour animaux de rente (élevés dans le domaine agricole).La première catégorie n'est pas en situation de pénurie contrairement à la deuxième qui éprouve un certain malaise, explique-t-il."Ils ont des difficultés à assurer la relève. Il faut prendre des mesures mais nous ne souhaitons pas nous engouffrer dans un soutien de jeunes en solo. Cela ne répondrait pas à la problématique car les conditions de travail sont difficiles, la charge administrative est très lourde et il faut assurer les gardes. Nous désirons une aide et une valorisation du travail en association", a indiqué Christian Massard.Le travail en association permet aux vétérinaires de pouvoir partager au sein d'un même secteur la charge de travail et les gardes tout en améliorant les services prestés aux clients et en évitant la contrainte des urgences, détaille le vétérinaire rural. Le travail administratif, notamment la traçabilité des médicaments utilisés dans la profession, est également une charge supplémentaire aux missions des vétérinaires. "Ces contraintes administratives sont nécessaires mais elles doivent être simplifiées", juge-t-il encore.En province de Luxembourg, la plus mal desservie, l'on compte un vétérinaire pour treize exploitations agricoles, contre un pour six exploitations en Brabant wallon, selon une étude publiée jeudi matin par l'Union des professions libérales et intellectuelles.Bref, les vétérinaires sont confrontés à peu près aux mêmes problèmes que les médecins.