...

Cette feuille de route contient des propositions pour répondre à des questions cruciales telles que l'accès aux soins de qualité, la disponibilité du personnel soignant, la durabilité financière et la prise en compte des objectifs de durabilité de la société, alors que notre système de santé fait face à des défis d'envergure."La population vit de plus en plus longtemps et a recours à des soins qui se complexifient et davantage de soins chroniques. Il y a un grand besoin de bras au chevet du patient que l'on ne parvient pas à combler et la solidarité belge est mise à mal en raison d'un contexte budgétaire difficile", illustre Gibbis, pour qui une réforme de l'organisation et du financement des soins de santé s'impose.L'association ajoute que la Région de Bruxelles-Capitale occupe une place centrale dans le système de santé belge. Or, sa diversité socioculturelle et démographique soulève diverses questions: "Comment améliorer notre aide aux citoyens qui parlent une centaine de langues différentes ? Comment assurer la continuité des soins aux citoyens qui vivent seuls ou qui n'ont pas de logement ? Comment payer les soins si l'on vit dans la pauvreté ?"Dans la perspective des prochaines élections, les institutions de soins des secteurs public et privé associatif de la Région de Bruxelles-Capitale veulent afficher clairement leur ambition: d'ici 2035, elles veulent figurer parmi les plus performantes d'Europe.Dans son mémorandum, Gibbis aborde trois axes principaux et un axe transversal qui soutiennent cette ambition et formule des propositions concrètes pour assurer à chaque citoyen un accès facile à des soins appropriés et de qualité, pour avoir suffisamment de personnel soignant qui soit satisfait et valorisé, pour garantir un mécanisme de financement durable, abordable et flexible et pour répondre aux objectifs de durabilité de la sociétéGibbis demande par exemple un minimum de 15% de l'offre hospitalière belge pour Bruxelles lors de toute répartition future, et ce en termes de lits, de missions de soins et d'appareillages. Elle préconise également d'augmenter l'encadrement autour du patient avec l'objectif de garantir un infirmier pour huit patients, ou encore de garantir une norme de croissance de minimum 2,5% (hors indexation) pour financer le secteur et lui permettre d'innover.L'ensemble des propositions se trouve sur le site gibbis.be.BELGALire compte-rendu du sympo Gibbis dans notre édition du 1er décembre.