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Les premières doses viendront de Belgique - le vaccin est notamment produit en région anversoise, à Puurs - et seront fournies aux États-membres samedi 26 décembre prochain. De cette manière, la vaccination pourra débuter dans l'Union européenne dès les journées des 27, 28 et 29 décembre prochains, a indiqué la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.La Commission avait insisté pour que les pays de l'Union puissent commencer à vacciner en même temps et dans les mêmes conditions. "Ces journées européennes de la vaccination marqueront un grand moment d'unité. C'est une bonne manière de mettre fin à cette année difficile, et de commencer à tourner la page de cette pandémie", a commenté Ursula Von der Leyen.Les fournitures se poursuivront en décembre puis sur une base hebdomadaire régulière dans les mois suivants. La Commission avait réservé 200 millions de doses du vaccin, avec une option pour 100 millions supplémentaires. Elle s'attend à ce que les 200 premiers millions de doses soient fournies pour septembre prochain.L'autorisation de la Commission fait suite à la recommandation scientifique positive de l'Agence européenne des médicaments (EMA), délivrée plus tôt dans la journée. "Elle est basée sur une évaluation approfondie de la sécurité, de l'efficacité et de la qualité du vaccin", a souligné Ursula von der Leyen.Pfizer s'est aussi réjouie de cette nouvelle, dans laquelle la firme voit l'aboutissement d'un travail d'équipe. "Je suis également très fier que notre site belge de Puurs ait été choisi pour être un des sites de production du vaccin grâce à son expertise exceptionnelle, sans oublier les collègues de notre site de Zaventem qui relèvent cet incroyable défi logistique", a commenté Karel Van De Sompel, directeur de Pfizer Belgique-Luxembourg.Le caractère conditionnel de l'autorisation européenne signifie qu'elle repose sur des données moins complètes qu'une autorisation normale. Elle peut être délivrée si le bénéfice d'une disponibilité immédiate l'emporte clairement sur le risque lié au fait que toutes les données ne sont pas encore disponibles. Une fois l'autorisation conditionnelle accordée, les entreprises doivent fournir dans certains délais des données supplémentaires pour confirmer que les avantages continuent de l'emporter sur les risques.D'autres vaccins sont en cours d'élaboration. La Commission a d'ailleurs conclu des contrats d'achats avec cinq autres firmes. Le deuxième vaccin à débarquer sur le marché européen devrait être celui de la société américaine Moderna. L'EMA prendra une décision à ce sujet d'ici le 6 janvier prochain.