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Avec le projet "En forme toute la nuit" ("Fit door de nacht"), "nous lançons une nouvelle dynamique dans le secteur hospitalier belge,qui existe déjà dans plusieurs grands hôpitaux aux Pays-Bas", pointe la cheffe du service des urgences, Agnes Meersman. "La Nasa et le secteur de l'aviation se sont aussi déjà penchés sur la question. En fait, c'est assez incroyable que le secteur des soins de santé n'y ait pas accordé plus d'attention jusqu'à présent." D'après une étude du conseil de la Santé néerlandais parue en octobre 2017, les personnes qui travaillent de nuit courent un risque accru de développer des maladies cardio-vasculaires, un diabète, un cancer du sein, de rencontrer des problèmes de sommeil, de concentration ou de souffrir du stress.Parmi ces mesures, on trouve un cocon énergétique à l'aspect futuriste, qui permet au personnel de faire des micro siestes de 20 minutes maximum."Il en va de l'intérêt du patient car sécurité et fatigue ne font pas bon ménage", selon la cheffe de service . "Les micro-siestes permettent de se 'réinitialiser', il ne s'agit pas vraiment de dormir", nuance le médecin. Pas question donc de ranger son biper au placard. "Il faut être directement opérationnel en cas d'urgence", acquiesce Mme Meersman. Les horaires vont également être aménagés; le personnel infirmier pourra bientôt déterminer lui-même ses horaires, tandis que les shifts des médecins raccourciront avec un maximum de neuf heures prestées d'affilée, au lieu de 13 heures. Ce nouveau système sera testé durant six mois. Enfin, de la soupe fraîche, des fruits et des noix seront disponibles la nuit pour assurer aux soignants une alimentation saine.