Sur Twitter, hier soir (mardi 5 mai), le Dr Thomas Orban, président de la SSMG et du Collège de la médecine générale (CMG) s'offusque. " C'est débile ! Sortir quand on est en quarantaine...Une quarantaine, c'est un isolement pour empêcher la propagation et la contagion. Ceux qui ont fait du lobbying pour cela sont coupables ! En tant que médecin, je suis scandalisé. "

Si le médecin parle de lobbying, c'est parce que le certificat de quarantaine a été modifié. Jusqu'à au 5 mai au soir, la sortie n'était pas autorisée.

En cours de (re)modification

"Le certificat mentionnera bien "sortie interdite" avec quelques explications sur le site internet sur ce que l'on entend par sortie interdite (quelques dérogations indispensables comme les rendez-vous médicaux qui ne peuvent être reportés). Les modifications sont en cours", a rapidement répondu François Perl, directeur général du service des indemnités de l'Inami. Ces dérogations porteront sur des urgences vitales (nourriture et médicaments) si aucune alternative n'est possible. "Il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui socialement sont complètement isolés", rapelle François Perl. "C'est au médecin d'évaluer au cas par cas la situation."

Sur Twitter, hier soir (mardi 5 mai), le Dr Thomas Orban, président de la SSMG et du Collège de la médecine générale (CMG) s'offusque. " C'est débile ! Sortir quand on est en quarantaine...Une quarantaine, c'est un isolement pour empêcher la propagation et la contagion. Ceux qui ont fait du lobbying pour cela sont coupables ! En tant que médecin, je suis scandalisé. "Si le médecin parle de lobbying, c'est parce que le certificat de quarantaine a été modifié. Jusqu'à au 5 mai au soir, la sortie n'était pas autorisée."Le certificat mentionnera bien "sortie interdite" avec quelques explications sur le site internet sur ce que l'on entend par sortie interdite (quelques dérogations indispensables comme les rendez-vous médicaux qui ne peuvent être reportés). Les modifications sont en cours", a rapidement répondu François Perl, directeur général du service des indemnités de l'Inami. Ces dérogations porteront sur des urgences vitales (nourriture et médicaments) si aucune alternative n'est possible. "Il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui socialement sont complètement isolés", rapelle François Perl. "C'est au médecin d'évaluer au cas par cas la situation."