Ce samedi, nous avions le plaisir de présenter notre enquête sur le "feu sacré" (lire jdM 2706), réalisée en collaboration avec le Groupe médical d'Orval, à une centaine de médecins rassemblés en symposium pour le week-end dans la célèbre abbaye gaumaise. L'occasion d'un échange convivial et interpellant sur ce qui motive les médecins à pratiquer leur profession et ce qui les fait tenir. Nous partageons ici quelques réflexions extraites de cette discussion animée par Vincent Bartiaux et Philippe Hanus.
L'indépendance dans le travail et le statut d'indépendant sont deux avantages qui ont poussé un généraliste à choisir ce métier.
Une consoeur souligne qu'elle a sacrifié de nombreuses choses (sa famille, sa santé, ses loisirs...) pour exercer sa profession, mais qu'elle se sent en ligne avec ce qu'elle a choisi de faire de sa vie. Et de confier que la lecture régulière du Serment d'Hippocrate, affiché dans son cabinet, est un "booster".
Un médecin fraîchement retraité, chez qui "soufflent encore des braises", a déclaré s'être longtemps ressourcé via les groupes Balint, à l'instar d'autres participants.
Un généraliste bruxellois a rappelé que "le médecin est irremplaçable (dans sa relation avec le patient), mais pas n'est pas indispensable." Cette relation toute particulière à l'autre est un fameux moteur.
Questionné par une patiente sur sa vocation à exercer la médecine lors d'une de ses premières consultations, un jeune médecin pragmatique estime que les motivations "viennent en travaillant", entre autres, dans l'accompagnement des personnes en fin de vie.
Plusieurs participants ont d'ailleurs souligné l'importance de la philosophie ou de la religion pour se ressourcer. Les plus anciens se souviennent même que certains de leurs confrères suivaient une année de philosophie avant d'entamer leurs études de médecine.
"Le feu (même sacré) est destructeur", a rappelé un généraliste wallon, invitant ses confrères à trouver du temps pour voyager, se cultiver, faire du sport ou du bénévolat... bref, "trouver de l'oxygène".
L'indépendance dans le travail et le statut d'indépendant sont deux avantages qui ont poussé un généraliste à choisir ce métier. Une consoeur souligne qu'elle a sacrifié de nombreuses choses (sa famille, sa santé, ses loisirs...) pour exercer sa profession, mais qu'elle se sent en ligne avec ce qu'elle a choisi de faire de sa vie. Et de confier que la lecture régulière du Serment d'Hippocrate, affiché dans son cabinet, est un "booster". Un médecin fraîchement retraité, chez qui "soufflent encore des braises", a déclaré s'être longtemps ressourcé via les groupes Balint, à l'instar d'autres participants. Un généraliste bruxellois a rappelé que "le médecin est irremplaçable (dans sa relation avec le patient), mais pas n'est pas indispensable." Cette relation toute particulière à l'autre est un fameux moteur. Questionné par une patiente sur sa vocation à exercer la médecine lors d'une de ses premières consultations, un jeune médecin pragmatique estime que les motivations "viennent en travaillant", entre autres, dans l'accompagnement des personnes en fin de vie. Plusieurs participants ont d'ailleurs souligné l'importance de la philosophie ou de la religion pour se ressourcer. Les plus anciens se souviennent même que certains de leurs confrères suivaient une année de philosophie avant d'entamer leurs études de médecine. "Le feu (même sacré) est destructeur", a rappelé un généraliste wallon, invitant ses confrères à trouver du temps pour voyager, se cultiver, faire du sport ou du bénévolat... bref, "trouver de l'oxygène".