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Les cabinets de la ministre de la Santé publique et du ministre de l'Intérieur avaient convenu de ne pas médiatiser la circulaire adressée aux hôpitaux et services de secours pour répondre aux inquiétudes légitimes. La presse flamande a néanmoins décidé d'alimenter la psychose en annonçant un risque d'infiltration terroriste." Il n'y a aucune indication comme quoi un attentat viserait les hôpitaux ", nous réaffirme Els Cleemput, directrice de la communication de Maggie De Block.Dans leur courrier, les ministres ont rappelé les mesures pour assurer le partage d'information et mis l'accent sur l'identification des prestataires de soins, pour garantir qu'il s'agisse du personnel médical, mais aussi les membres des services incendie et de la protection civile puisqu'ils font notamment appel à des volontaires.Concernant en particulier les établissements de soins, la ministre de la Santé a par ailleurs demandé depuis samedi, date de l'élévation au maximum du niveau d'alerte terroriste, à tous les hôpitaux qui ont un service SMUR de dédoubler les équipes." Il y a souvent deux ambulances de deux hôpitaux dans une ville qui tourne une semaine sur deux. On peut ainsi garder une équipe temps plein pour dédier l'autre à Bruxelles ", détaille Els Cleemput.Suite au ton alarmiste emprunté par certains médias, les cellules de communication interne des hôpitaux ont signalé que le personnel soignant exprimait d'autant plus de craintes." Ça ne peut pas être le rôle de la presse d'inquiéter. C'est ce qui s'est passé. Nous expliquons donc en long et en large qu'il n'y a aucune menace spécifique ", insiste le cabinet De Block