Il est minuit moins une pour la planète à la grande horloge de l'hôpital. "Quels sont les freins au changement?", s'interrogent les RH. "Combien cela va-t-il coûter?", tremble le responsable financier. "Gaffe à la qualité des soins!", tonne le directeur médical. "Nous sommes débordés...", pleure le personnel soignant.
À quelques jours de la COP28, des solutions ont été formulées lors des tables rondes de la journée d'étude des SPF Santé et Environnement (lire ci-contre). Ainsi l'atelier "Pratiques cliniques", emmené par la Dr Eveline DeCoster, dermatologue et conseillère de la ministre fédérale de l'Environnement.
Il faut réinventer l'hôpital. En créant des réseaux d'échange de bonnes pratiques et de mutualisation des achats durables, et en instillant une nouvelle culture portée par des "green teams" pour bénéficier de l'expertise utilisateur des soignants et les conscientiser au coût du jetable.
Il faut des guidelines pour faire chemin dans ce monde neuf. De la connaissance et de la transparence. Entre autres sur la traçabilité, la réparabilité et la disponibilité des alternatives. D'aucuns proposent des labels, style "écoscore".
Il faut, enfin, des choix politiques. Une législation claire, et qui stimule le marché. Et des subsides, axés sur un financement par la qualité.
"Nous sommes là pour vous aider", ont promis en choeur, en guise de conclusion, Sabine Stordeur, DG Soins de santé, et Pierre Kerkhofs, son homologue à l'Environnement. N'attendons pas minuit.
À quelques jours de la COP28, des solutions ont été formulées lors des tables rondes de la journée d'étude des SPF Santé et Environnement (lire ci-contre). Ainsi l'atelier "Pratiques cliniques", emmené par la Dr Eveline DeCoster, dermatologue et conseillère de la ministre fédérale de l'Environnement. Il faut réinventer l'hôpital. En créant des réseaux d'échange de bonnes pratiques et de mutualisation des achats durables, et en instillant une nouvelle culture portée par des "green teams" pour bénéficier de l'expertise utilisateur des soignants et les conscientiser au coût du jetable. Il faut des guidelines pour faire chemin dans ce monde neuf. De la connaissance et de la transparence. Entre autres sur la traçabilité, la réparabilité et la disponibilité des alternatives. D'aucuns proposent des labels, style "écoscore". Il faut, enfin, des choix politiques. Une législation claire, et qui stimule le marché. Et des subsides, axés sur un financement par la qualité. "Nous sommes là pour vous aider", ont promis en choeur, en guise de conclusion, Sabine Stordeur, DG Soins de santé, et Pierre Kerkhofs, son homologue à l'Environnement. N'attendons pas minuit.