Situées au sud de l'Inde, au nord de l'archipel des Chagos (qui comprend la base américaine de Diego Garcia, objet de contestation territoriale avec l'île Maurice) et à l'ouest de Madagascar, les Maldives sont constituées d'un chapelet d'atolls s'étirant du nord au sud, de récifs de corail nés de l'éruption antédiluvienne d'anciens volcans et de l'immersion de leur partie émergée. Le pays, indépendant depuis 1965, comprend près de 1.200 îles, dont deux cents habitées, la surface totale occupée, lagons compris, étant de 298 km2 sur un total de plus de 21.000 km2 !

Mis à part Malé et deux autres îles, la plupart d'entre elles sont en fait des atolls au nombre de 26. Le nom atoll est lui-même maldivien et doit son nom au massif de corail qui entourent le somment d'un volcan éteint et progressivement enfoui dans l'océan : il faut 30 millions d'années pour constituer un atoll, un lieu où dans le lagon qu'il forme, derrière sa barrière de corail, la température de l'eau y est plus élevée que dans l'océan, ce qui a donné lieu à l'émergence d'une faune et d'une flore sous-marine nombreuse, luxuriante, et uniques.

Atolls et faros

Aux Maldives, la plupart des atolls sont composés chacun d'un myriades d'atolls plus petits qui le constituent et sont appelés des faros, ce qu expliquent la myriade d'îles : un phénomène unique au monde.

Victimes du changement climatique, les Maldives observent une montée des eaux moins alarmantes que prévue (certains les voyaient disparaître à la fin du siècle dernier), la hauteur maximale très faible de 2,5 m au-dessus des flots la rendant vulnérable. On a parlé de 2100 mais, cependant, de récentes études montrent que les récifs de corail en bonne santé, ce qui est la cas grâce à une réduction de la pollution, peuvent s'adapter et survivre: ce qui serait aussi le cas des îles, qui continueraient à être protégées par ces barrières naturelles. À part Malé, sujet à la surpopulation et la pollution, ce serait le cas des 26 atolls et des faros qui les constituent .

La proximité de l'équateur, un climat quasi constant humide et chaud tempéré par une brise marine rend le climat extrêmement agréable (la température ne descend jamais en dessous de 27, la période idéale étant de novembre à avril pour s'y rendre), l'écart entre jour et nuit ne variant pas et restant de douze heures : autant dire que la vie sur les atolls, faros-îles et îlots se révèlent dès lors agréable.

L'île fantastique

170 de ces faros de petite taille sont constitués en hôtels privés. Deux d'entre elles sont exploitées depuis près de 50 ans par les pionniers du tourisme dans les Maldives : Universal Resort. Ce conglomérat propose sept entités dont Kuramathi et Velassaru, l'un de quatre plus, l'autre de cinq étoiles.

Kuramathi, situé dans l'atoll de Rasdhoo, est le premier et le plus ancien des deux ; Situé à 56 km de Malé et de son aéroport sur l'archipel des atolls des Maldives, l'île se répand sur une surface de quelques kilomètres carrés. Ce complexe hôtelier se rejoint par hydravion en 20 min ou en hors-bord en 1h15.

Le lieu rappelle le feuilleton " L'île fantastique " tant sa vision est paradisiaque: sable fin et blanc, mer turquoise, palmiers, et bâtiments qui rappellent l'habitat traditionnel, à pointe en paillote ou le toit en forme de pirogue renversée pour l'un des salles des nombreux restaurants.

Le personnel du complexe au nombre de 900 d'origine maldivienne, sri lankaise, indienne, népalaise, bengalaise ou philippine, et de quelques Européens se révèle d'une attention adorable sans être obséquieuse pour autant. Le resort propose 360 chambres, ce qui est beaucoup, mais sans que l'hôte n'ait nullement l'impression de grandes affluences, tant les flux sont bien répartis. Certaines sont sur pilotis les pieds dans l'eau, d'autres dotées d'une piscine privative d'un luxe élégant et sans manquement aucun.

Outre des plages immaculées qu'aèrent de grands palmiers, ils proposent trois piscines, une salle de remise en forme, des courts de tennis, un terrain de football et un club pour les plus petits.

Ce " resort familial ", cette petite île longue de 1,8 km, offre des activités diverses que l'on rejoint à pied ou au moyen d'un service de buggies électriques : un petit musée " eco-center " où trône le squelette d'un cachalot retrouvé lors du tsunami il y a 20 ans, est aussi un lieu d'initiation environnementale animé par un biologiste marin.

Bernard l'ermite

Un ravissant jardin botanique trône par ailleurs au centre de l'île ; un sentier nature dit du Bernard l'ermite (qui sont légion sur les plages de l'île) permet d'explorer la faune (des chauves-souris mangeuses de fruits, au coucou koël an chant quasi simiesque, en passant par le héron gris qui niche dans le banian), la flore (le pandanus amaryllifolius et sa multitude de troncs bâtonnets et dont le fruit rouge se mange, l'ébène du Pacifique dont le bois est facile à travailler et dont l'écorce traite la diarrhée); un autre est dédié au banian: le spécimen le plus vénérable de cette essence sur l'île est en effet vieux de 300 ans et culmine à 30 mètres. Malgré une température tropicale, les essences ne sont pas si variées entre bananier, cocotier, bougainvillier et palétuvier, car le sol fait de sable et de résidus de corail qui remplacent les résidus volcaniques ne se montre pas aussi fertile.

La faune et la flore sous-marine s'offre au visiteur qui peut pratiquer la plongée bouteille pour les expérimenter -Madivaru Corner situé non loin de l'île est un lieu prisé par les plongeurs - passé les atolls l'océan peut atteindre une profondeur de 5000 mètres. Les moins chevronnés ou aventureux peuvent pour leur part pratiquer le snorkling sans risque dans le périmètre du lagon formé par la barrière de corail: l'île propose 12 chemins de snorkling qui permettent de découvrir jusqu'à 1000 espèces de poissons et crustacés dont des requins à pointes noires inoffensifs, mais impressionnants où des expéditions en bateau à la découverte des tortues, des dauphins ou des requins baleines.

Par parenthèse, au niveau politique, les Maldives sont un peu le lac aux requins ou la jungle, ce jeune pays ayant été secoué par quelques coups d'État depuis son indépendance. État devenu totalement musulman tendance wahhabite comme l'Arabie Saoudite, son pétrole à lui étant le tourisme, les touristes sont libres de faire ce qu'ils veulent dans les resorts privés qui constituent la plupart des iles habitées ; elles doivent d'ailleurs obligatoirement fonctionner en autosuffisance concernant leur approvisionnement en eau (de mer dessalée), ou en électricité via des groupes électrogènes et dans le futur via le solaire et l'éolien; ce qui leur permet d'échapper de la sorte aux lois islamiques en vigueur sur les îles non privées. En d'autres termes, aucune restriction en termes de nourriture, boisson ou tenue vestimentaire sur les îles-hôtels.

Pores et sports

Un hammam ainsi qu'un sauna finlandais, douche tropicale, piscine d'eau froide et treize salles de soins ultramodernes donnant sur des eaux turquoises et un ciel azur constituent le wellness de l'île qui, par ailleurs, propose un florilège de sports nautiques non motorisé : planche à voile, dériveur , catamaran, paddle, kayak, pédalo, plongée tuba, pêche au gros et croisière coucher de soleil.

Autre must romantique du même acabit: voir le soir sur la langue de sable qui prolonge l'île le soleil couchant venir s'y poser. L'île compte 12 restaurants et 11 bars. Depuis vingt ans, le Savoyard Michel est chef des cuisines sur Kuramathi enseigne la cuisine française et mondiale à ses différents chefs d'origine sri lankaise, indienne, népalaise ou philippine.

Quelques restaurants

Farivalhu et ses continents de mets venus des quatre coins du monde et tous d'excellente qualité servis en buffet au-dessus des eaux turquoises.

Palm: restaurant de plage haut de gamme ouvert de midi à 17h qui propose une délicieuse cuisine italienne parfaitement maîtrisée de la caprese aux gelatti en passant par les pasta al vongole par un jeune chef... sri lankais qui a fait ses classes à Chypre

Island BBQ : au bord... d'une piscine à débordement au milieu des palmiers dans une construction de bois traditionnel au toit de feuille de palmiers, une cuisine de viandes à l'européenne, goûteuse, parfois spectaculairement flambée et assortie d'entrées de produits de la mer et de desserts comme le moelleux, la crème brûlée ou la crêpe Suzette.

Duniye: propose une cuisine plutôt française matinée d'influences locales d'un grand raffinement à l'image du lieu qui mélange à la fois habitat traditionnel et ambiance coloniale pour l'ameublement.

Le restaurant Reef est une avancée dans l'océan, chapeautée d'un toit en pirogue retourné dont le décor épuré rappelle celui d'un paquebot (les fenêtres coulissantes de conception espagnoles étaient d'ailleurs à l'origine destinées à ce genre de navire).

Le poisson grillé notamment issu de la pêche du jour constitue une partie de la carte qui, une fois plus, étonne par sa variété et la qualité sans reproche des produits le plus souvent importés.

5 étoiles... de mer

Situé au sud de l'île de Malé, le faro de Velassaru n'est distant de l'aéroport de la capitale que de 20 minutes en bateau (1h15 pour Kuramathi). Une île-hôtel plus luxueuse encore, 5 étoiles, un petit bijou, en effet plus réduit de 470 mètres de long sur 280 mètres de large.

Elle cultive sa différence par une architecture minimaliste, épurée, presque japonaise et totalement zen, en tout cas ce qui correspond bien à la demande de ses clients qui recherche la déconnexion mentale tout en n'étant pas tout à fait déconnecter physiquement.

Un staff attentif et tout aussi charmant fort de 310 personnes prennent soin des hôtes qui peuvent sur cette petite île s'adonner au farniente sur des plages immaculées, plonger dans des eaux turquoises, partir à la découverte des delphinidés, pratiquer le snorkeling, la plongée, profiter d'un spa magnifique sur pilotis qui proposent massages, hammam et bain bulles en surplomb du lagon et d'une kyrielle de soins. Cet hôtel qui se veut plus dans l'optique "été indien" de Joe Dassin pour couples, propose toute une série d'activités dont un dîner romantique sur la plage.

Hérons maitres-nageurs

Car si l'île est plus petite, son lagon paraît plus imposant (malgré un corail en souffrance à la montée des températures, mais qu'un programme de réintroduction initié par l'hôtel tente de raviver), surveillé qu'il est en permanence depuis la plage par deux hérons cendrés qui semblent faire office de maîtres-nageurs.

Les chambres sur pilotis, qui ont pour nom villa vu leur grandeur (terrasse donnant accès à la mer) notamment, des bungalows lacustres avec piscine privée, des chambres donnant directement sur la plage se répartissent sur l'île qui compte une grande piscine, deux bars et cinq restaurants malgré sa taille réduite, dont un japonais (le teppanyaki autour de deux tables de cuisson) se situe sur un promontoire face à l'océan et le bien nommé Sand qui offre une cuisine " maritime ", les pieds dans le sable et le regard dans les étoiles.

La qualité des plats servis est ici aussi irréprochable, qu'il s'agisse des légumes, de la viande, des plats maldiviens ou occidentaux par exemple. Cette île qui se veut plus intime, vu sa taille, n'offre pas la même fluidité entre les différentes adresses de bouche, celle-ci se regroupant au niveau de l'imposante et monumentale réception. Même si l'esprit diffère, la philosophie du lâcher-prise, de la sensation d'intemporalité, d'apesanteur (propre à l'observation des poissons multicolores en snorkeling) est la même. Bref, le temps s'immobilise... aux Maldives.

Situées au sud de l'Inde, au nord de l'archipel des Chagos (qui comprend la base américaine de Diego Garcia, objet de contestation territoriale avec l'île Maurice) et à l'ouest de Madagascar, les Maldives sont constituées d'un chapelet d'atolls s'étirant du nord au sud, de récifs de corail nés de l'éruption antédiluvienne d'anciens volcans et de l'immersion de leur partie émergée. Le pays, indépendant depuis 1965, comprend près de 1.200 îles, dont deux cents habitées, la surface totale occupée, lagons compris, étant de 298 km2 sur un total de plus de 21.000 km2 !Mis à part Malé et deux autres îles, la plupart d'entre elles sont en fait des atolls au nombre de 26. Le nom atoll est lui-même maldivien et doit son nom au massif de corail qui entourent le somment d'un volcan éteint et progressivement enfoui dans l'océan : il faut 30 millions d'années pour constituer un atoll, un lieu où dans le lagon qu'il forme, derrière sa barrière de corail, la température de l'eau y est plus élevée que dans l'océan, ce qui a donné lieu à l'émergence d'une faune et d'une flore sous-marine nombreuse, luxuriante, et uniques.Aux Maldives, la plupart des atolls sont composés chacun d'un myriades d'atolls plus petits qui le constituent et sont appelés des faros, ce qu expliquent la myriade d'îles : un phénomène unique au monde.Victimes du changement climatique, les Maldives observent une montée des eaux moins alarmantes que prévue (certains les voyaient disparaître à la fin du siècle dernier), la hauteur maximale très faible de 2,5 m au-dessus des flots la rendant vulnérable. On a parlé de 2100 mais, cependant, de récentes études montrent que les récifs de corail en bonne santé, ce qui est la cas grâce à une réduction de la pollution, peuvent s'adapter et survivre: ce qui serait aussi le cas des îles, qui continueraient à être protégées par ces barrières naturelles. À part Malé, sujet à la surpopulation et la pollution, ce serait le cas des 26 atolls et des faros qui les constituent .La proximité de l'équateur, un climat quasi constant humide et chaud tempéré par une brise marine rend le climat extrêmement agréable (la température ne descend jamais en dessous de 27, la période idéale étant de novembre à avril pour s'y rendre), l'écart entre jour et nuit ne variant pas et restant de douze heures : autant dire que la vie sur les atolls, faros-îles et îlots se révèlent dès lors agréable.170 de ces faros de petite taille sont constitués en hôtels privés. Deux d'entre elles sont exploitées depuis près de 50 ans par les pionniers du tourisme dans les Maldives : Universal Resort. Ce conglomérat propose sept entités dont Kuramathi et Velassaru, l'un de quatre plus, l'autre de cinq étoiles.Kuramathi, situé dans l'atoll de Rasdhoo, est le premier et le plus ancien des deux ; Situé à 56 km de Malé et de son aéroport sur l'archipel des atolls des Maldives, l'île se répand sur une surface de quelques kilomètres carrés. Ce complexe hôtelier se rejoint par hydravion en 20 min ou en hors-bord en 1h15.Le lieu rappelle le feuilleton " L'île fantastique " tant sa vision est paradisiaque: sable fin et blanc, mer turquoise, palmiers, et bâtiments qui rappellent l'habitat traditionnel, à pointe en paillote ou le toit en forme de pirogue renversée pour l'un des salles des nombreux restaurants.Le personnel du complexe au nombre de 900 d'origine maldivienne, sri lankaise, indienne, népalaise, bengalaise ou philippine, et de quelques Européens se révèle d'une attention adorable sans être obséquieuse pour autant. Le resort propose 360 chambres, ce qui est beaucoup, mais sans que l'hôte n'ait nullement l'impression de grandes affluences, tant les flux sont bien répartis. Certaines sont sur pilotis les pieds dans l'eau, d'autres dotées d'une piscine privative d'un luxe élégant et sans manquement aucun.Outre des plages immaculées qu'aèrent de grands palmiers, ils proposent trois piscines, une salle de remise en forme, des courts de tennis, un terrain de football et un club pour les plus petits.Ce " resort familial ", cette petite île longue de 1,8 km, offre des activités diverses que l'on rejoint à pied ou au moyen d'un service de buggies électriques : un petit musée " eco-center " où trône le squelette d'un cachalot retrouvé lors du tsunami il y a 20 ans, est aussi un lieu d'initiation environnementale animé par un biologiste marin.Un ravissant jardin botanique trône par ailleurs au centre de l'île ; un sentier nature dit du Bernard l'ermite (qui sont légion sur les plages de l'île) permet d'explorer la faune (des chauves-souris mangeuses de fruits, au coucou koël an chant quasi simiesque, en passant par le héron gris qui niche dans le banian), la flore (le pandanus amaryllifolius et sa multitude de troncs bâtonnets et dont le fruit rouge se mange, l'ébène du Pacifique dont le bois est facile à travailler et dont l'écorce traite la diarrhée); un autre est dédié au banian: le spécimen le plus vénérable de cette essence sur l'île est en effet vieux de 300 ans et culmine à 30 mètres. Malgré une température tropicale, les essences ne sont pas si variées entre bananier, cocotier, bougainvillier et palétuvier, car le sol fait de sable et de résidus de corail qui remplacent les résidus volcaniques ne se montre pas aussi fertile.La faune et la flore sous-marine s'offre au visiteur qui peut pratiquer la plongée bouteille pour les expérimenter -Madivaru Corner situé non loin de l'île est un lieu prisé par les plongeurs - passé les atolls l'océan peut atteindre une profondeur de 5000 mètres. Les moins chevronnés ou aventureux peuvent pour leur part pratiquer le snorkling sans risque dans le périmètre du lagon formé par la barrière de corail: l'île propose 12 chemins de snorkling qui permettent de découvrir jusqu'à 1000 espèces de poissons et crustacés dont des requins à pointes noires inoffensifs, mais impressionnants où des expéditions en bateau à la découverte des tortues, des dauphins ou des requins baleines.Par parenthèse, au niveau politique, les Maldives sont un peu le lac aux requins ou la jungle, ce jeune pays ayant été secoué par quelques coups d'État depuis son indépendance. État devenu totalement musulman tendance wahhabite comme l'Arabie Saoudite, son pétrole à lui étant le tourisme, les touristes sont libres de faire ce qu'ils veulent dans les resorts privés qui constituent la plupart des iles habitées ; elles doivent d'ailleurs obligatoirement fonctionner en autosuffisance concernant leur approvisionnement en eau (de mer dessalée), ou en électricité via des groupes électrogènes et dans le futur via le solaire et l'éolien; ce qui leur permet d'échapper de la sorte aux lois islamiques en vigueur sur les îles non privées. En d'autres termes, aucune restriction en termes de nourriture, boisson ou tenue vestimentaire sur les îles-hôtels.Un hammam ainsi qu'un sauna finlandais, douche tropicale, piscine d'eau froide et treize salles de soins ultramodernes donnant sur des eaux turquoises et un ciel azur constituent le wellness de l'île qui, par ailleurs, propose un florilège de sports nautiques non motorisé : planche à voile, dériveur , catamaran, paddle, kayak, pédalo, plongée tuba, pêche au gros et croisière coucher de soleil.Autre must romantique du même acabit: voir le soir sur la langue de sable qui prolonge l'île le soleil couchant venir s'y poser. L'île compte 12 restaurants et 11 bars. Depuis vingt ans, le Savoyard Michel est chef des cuisines sur Kuramathi enseigne la cuisine française et mondiale à ses différents chefs d'origine sri lankaise, indienne, népalaise ou philippine.Farivalhu et ses continents de mets venus des quatre coins du monde et tous d'excellente qualité servis en buffet au-dessus des eaux turquoises.Palm: restaurant de plage haut de gamme ouvert de midi à 17h qui propose une délicieuse cuisine italienne parfaitement maîtrisée de la caprese aux gelatti en passant par les pasta al vongole par un jeune chef... sri lankais qui a fait ses classes à ChypreIsland BBQ : au bord... d'une piscine à débordement au milieu des palmiers dans une construction de bois traditionnel au toit de feuille de palmiers, une cuisine de viandes à l'européenne, goûteuse, parfois spectaculairement flambée et assortie d'entrées de produits de la mer et de desserts comme le moelleux, la crème brûlée ou la crêpe Suzette.Duniye: propose une cuisine plutôt française matinée d'influences locales d'un grand raffinement à l'image du lieu qui mélange à la fois habitat traditionnel et ambiance coloniale pour l'ameublement.Le restaurant Reef est une avancée dans l'océan, chapeautée d'un toit en pirogue retourné dont le décor épuré rappelle celui d'un paquebot (les fenêtres coulissantes de conception espagnoles étaient d'ailleurs à l'origine destinées à ce genre de navire).Le poisson grillé notamment issu de la pêche du jour constitue une partie de la carte qui, une fois plus, étonne par sa variété et la qualité sans reproche des produits le plus souvent importés.Situé au sud de l'île de Malé, le faro de Velassaru n'est distant de l'aéroport de la capitale que de 20 minutes en bateau (1h15 pour Kuramathi). Une île-hôtel plus luxueuse encore, 5 étoiles, un petit bijou, en effet plus réduit de 470 mètres de long sur 280 mètres de large.Elle cultive sa différence par une architecture minimaliste, épurée, presque japonaise et totalement zen, en tout cas ce qui correspond bien à la demande de ses clients qui recherche la déconnexion mentale tout en n'étant pas tout à fait déconnecter physiquement.Un staff attentif et tout aussi charmant fort de 310 personnes prennent soin des hôtes qui peuvent sur cette petite île s'adonner au farniente sur des plages immaculées, plonger dans des eaux turquoises, partir à la découverte des delphinidés, pratiquer le snorkeling, la plongée, profiter d'un spa magnifique sur pilotis qui proposent massages, hammam et bain bulles en surplomb du lagon et d'une kyrielle de soins. Cet hôtel qui se veut plus dans l'optique "été indien" de Joe Dassin pour couples, propose toute une série d'activités dont un dîner romantique sur la plage.Car si l'île est plus petite, son lagon paraît plus imposant (malgré un corail en souffrance à la montée des températures, mais qu'un programme de réintroduction initié par l'hôtel tente de raviver), surveillé qu'il est en permanence depuis la plage par deux hérons cendrés qui semblent faire office de maîtres-nageurs.Les chambres sur pilotis, qui ont pour nom villa vu leur grandeur (terrasse donnant accès à la mer) notamment, des bungalows lacustres avec piscine privée, des chambres donnant directement sur la plage se répartissent sur l'île qui compte une grande piscine, deux bars et cinq restaurants malgré sa taille réduite, dont un japonais (le teppanyaki autour de deux tables de cuisson) se situe sur un promontoire face à l'océan et le bien nommé Sand qui offre une cuisine " maritime ", les pieds dans le sable et le regard dans les étoiles.La qualité des plats servis est ici aussi irréprochable, qu'il s'agisse des légumes, de la viande, des plats maldiviens ou occidentaux par exemple. Cette île qui se veut plus intime, vu sa taille, n'offre pas la même fluidité entre les différentes adresses de bouche, celle-ci se regroupant au niveau de l'imposante et monumentale réception. Même si l'esprit diffère, la philosophie du lâcher-prise, de la sensation d'intemporalité, d'apesanteur (propre à l'observation des poissons multicolores en snorkeling) est la même. Bref, le temps s'immobilise... aux Maldives.