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En 1976, l'aventure commence. Le 23 août, très exactement, les Cliniques universitaires Saint-Luc ouvrent leurs portes et accueillent les premiers patients. Sept ans ont été nécessaires pour construire l'hôpital de l'UCL, l'un des plus modernes d'Europe, qui compte alors 901 lits et s'étend sur un site de 40 hectares. Si loin déjà. La même année, a lieu la première intervention chirurgicale à la fin de l'été. Il s'agit d'une cholécystectomie. En 1981 l'hôpital réalise une première belge : la séparation de jumeaux siamois âgés de six mois. 3 ans plus tard, est pratiquée la première greffe du foie sur un enfant. En 2014, plus de 300 greffes hépatiques pédiatriques par donneur vivant ont été réalisées par l'Unité de transplantation hépatique. Il faudra attendre 1987 pour qu'on procède à la première glossectomie et à sa reconstruction avec une portion d'estomac. Voyageons avec notre Time machine et projetons-nous en 1990 pour une autre première en cardiologie dans notre pays : le placement d'une ombrelle de Rashkind d'un petit patient. Cette intervention est réalisée par cathétérisme.Début du 21e siècle : la clinique néolouvaniste ouvre un Centre du Cancer. En même temps, l'hôpital se dote d'un hall flambant neuf (le même qui accueille 10.000 personnes par jour) et trois nouvelles techniques chirurgicales - chacune des premières belges ! - sont mises au point par le Service de neurochirurgie de Saint-Luc pour traiter l'épilepsie réfractaire.L'année suivante, le Pr Benoît Lengelé, chef du Service de chirurgie plastique, fait partie de l'équipe médicale belgo-française qui réalise la toute première greffe partielle de visage (menton, lèvres et nez) au monde. La même année, est créée l'Unité de chirurgie de jour et deux ans plus tard, est inauguré le nouveau Service des Soins intensifs.Unique en Belgique à l'époque en tout cas: CytoCare©, un robot qui prépare des solutions de chimiothérapie injectables de façon automatisée, est mis en service à la Pharmacie de Saint-Luc en 2011. Aujourd'hui, plusieurs hôpitaux belges sont dotés d'une technologie similaire. Première mondiale: les Services ORL et de pneumologie de Saint-Luc mettent au point aussi en 2011 un nouveau traitement pour les apnées du sommeil: la stimulation du nerf hypoglosse. En 2014, des Urgences flambant neuves voient le jour après 22 mois de travaux et pour un coût de 15 millions d'euros. L'espace de près de 3500 m2 accueille plus de 65 000 patients par an. C'est l'année du fameux investissement polémique en collaboration avec l'UZ Leuven d'un nouveau centre de protonthérapie. Le bâtiment est en construction à l'UZ Leuven et devrait être opérationnel en 2019. Un Institut pour les maladies rares voit également le jour. 2015 : Pour la première fois en Belgique, la valve mitrale d'un patient âgé est réparée à coeur battant. Au même moment, le Pr Miikka Vikkula et le Pr Laurence Boon découvrent que la rapamycine, médicament anti-rejet, permet également d'améliorer de façon impressionnante la qualité de vie des patients atteints de malformations veineuses, notamment en réduisant leur taille et/ou les douleurs qu'elles causent. Une grande avancée et un espoir pour les personnes atteintes. L'année d'après, Saint-Luc implante le plus petit pacemaker au monde et acquiert un CT Scanner spectral. En 40 ans, la médecine a connu des révolutions mais aussi surtout des évolutions de techniques existantes. Reste maintenant à percer les mystères de la biologie moléculaire, héritière d'au moins 3,6 milliards d'années. Article réalisé avec toute l'équipe communication de Saint-Luc.