Depuis plusieurs décennies, la Classe C occupe la première place du podium. La nouvelle génération entend bien garder son titre, mais dispose-t-elle des atouts requis pour être à la hauteur de ses ambitions? Une premier prise de contact pour répondre à cette question.
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Avec plus de 10,5 millions d'exemplaires vendus depuis 1982, la Classe C est l'un des modèles phares de Mercedes. Le véhicule est surtout populaire en Chine, aux USA, en Allemagne et au Royaume-Uni. Vu le nombre d'habitants, on peut dire qu'elle est aussi bien implantée dans le paysage belge. La "petite" nouvelle est 6,5 cm plus longue que sa prédécesseuse et présente, à l'intérieur comme à l'extérieur, beaucoup de similitudes avec la Classe S, ce qui lui vaut parfois d'être considérée comme celle-ci, mais en moins bien. La Classe C propose en effet, en option, les roues arrière directrices, les phares Digital Light qui projettent des lignes de guidage, symboles et autres animations sur la route et dispose du tout nouvel écran et système de commande MBUX. La Classe C est pour l'instant disponible en trois moteurs essence et trois diesel, combinés avec un alterno-démarreur 48 volt qui fournit 20 cv supplémentaires. La version diesel la moins puissante (C 180) et son moteur quatre cylindres 1.5 l propose une puissance de 170 cv, contre 258 cv pour la version la plus puissante (C 300) et son moteur essence 2 l, avec ou sans transmission intégrale. À partir de cet automne, la Classe C sera également disponible en version hybride plug-in, avec un moteur essence ou diesel, le tout pour une puissance combinée de quelque 300 cv et une autonomie purement électrique de 100 km (WLTP), grâce à une batterie de 25,4 kWh, une première dans ce segment. La suspension pneumatique est standard ; les amortisseurs adaptatifs et la suspension "sport" sont en suppléments. Un option à conseiller à tous car elle permet une conduite aussi sportive que confortable. Seule la Classe S peut la surpasser en termes de conduite. Les roues arrière directrices en option (une première dans ce segment) permettent d'augmenter la tenue de route et la maniabilité, tout en diminuant le rayon de braquage de 40 cm à moins de 11 mètres. Pas mal pour un véhicule de 4,74 m de long et pesant, à vide, 1,8 tonne. Pour cette première prise de contact, Mercedes avait mis à ma disposition la C 300 AMG Line avec toutes les options, y compris le puissant moteur essence quatre cylindres 2.0 de 258 cv. De quoi assurer largement une conduite détendue et sportive, permettant de passer de 0 à 100km/h en 6 secondes et d'atteindre 250km/h! Cette dernière donnée est purement statistique évidemment, puisque seule l'Allemagne n'impose aucune limite de vitesse sur la voie publique (quelle absurdité! ). Les commandes sur le volant arrondi ont été remplacées par des zones tactiles digitales, ce qui demande un peu d'adaptation. Heureusement, vous pourrez faire appel à l'excellente commande vocale ' Hey Mercedes'. Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est le nouveau tableau de bord, que nous connaissions déjà de la nouvelle Classe S, et son écran vertical intégré (12,3 pouces) et son écran central (11,9 pouces) qui se trouve dans le champ de vision direct du conducteur. L'écran tactile peut être personnalisé et comporte trois styles d'affichage (classique, sportif ou subtil) et trois modes (navigation, assistance et service). La petite dernière est équipée de la MBUX (Mercedes-Benz User Experience) deuxième génération, ce qui fait de la Classe C la voiture la plus "intelligente" et digitale de son segment. On attend d'une marque premium une qualité premium et c'est le cas avec ce Classe C. Mercedes a utilisé ici des matériaux de haute qualité. Le niveau de finition est exceptionnel. Les sièges soutiennent parfaitement le corps. Autant à l'arrière qu'à l'avant, le passager disposera de suffisamment de place pour l'assise, les jambes et la tête, grâce à un empattement plus long. Le volume du coffre est de 455 litres pour la limousine et de 490 l pour le break. Une bonne moyenne donc. La nouvelle Mercedes Classe C pose de nouveaux jalons dans le segment. Elle allie allure élégante, conduite confortable et dynamique, position de leadeuse en terme de digitalisation et de haute technologie. Elle disposera en outre, dès cet autonome, de multiples options et modes de propulsion. Pour la version full électrique, il faudra attendre une variante EQ.