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Concrètement, les rendez-vous pour se faire tester pourront désormais être pris sans prescription via la plateforme: https://brussels.testcovid.be. Les personnes testées devront toutefois déclarer sur l'honneur qu'elles présentent effectivement des symptômes susceptibles d'être liés au Covid-19. "Cela permet aux personnes présentant des symptômes de faible intensité et à celles identifiées comme contacts à haut risque de réaliser un test dans un centre sans prescription. Ils y sont vus par un médecin généraliste qui valide ou ne valide pas la prescription du test. Rappelons, que de nombreux Bruxellois n'ont pas de médecins généralistes. D'où l'intérêt de ce dispositif", commente la commissaire Covid adjointe, le Dr Carole Schirvel. Cette mesure vise également à "soulager la pression sur les prestataires de soins de santé afin qu'ils puissent se concentrer sur les personnes qui présentent réellement des symptômes graves de la maladie".Pour rappel, la semaine dernière, la conférence interministérielle Santé a décidé que depuis lundi, tous les contacts à haut risque devront se faire tester le 1er et le 7e jour de leur quarantaine afin de limiter davantage la propagation du virus. Quid du dépistage massif, qui ne se limiterait pas aux personnes à haut risque, dans certaines communes en Région wallonne? "Cela dépendra fortement de la situation locale. Ces tests seront décidés par les autorités sanitaires de la commune ou du gouverneur après une analyse de risque réalisée par les autorités locales et les services de surveillance des maladies infectieuses de l'Aviq. Lorsqu'il y a des cas groupés de Covid dans une entreprise ou une école, des initiatives de ce type sont déjà prises", rapporte la commissaire Covid adjointe. Le Pr Herman Goossens confirme que la nouvelle stratégie de testing permet de réaliser des tests dans des quartiers où l'incidence augmente rapidement. "C'est ce qui se fait actuellement à Anvers. Un budget de cinq millions d'euros a été débloqué pour réaliser un séquençage sous la responsabilité du Pr Emmanuel André (KUL). À partir de la semaine prochaine, un remboursement est prévu pour réaliser les tests pour identifier le variant britannique. Tous les laboratoires de biologie clinique vont donc pouvoir réaliser ce testing. Cela va nous permettre de gagner du temps", a expliqué samedi le Pr Goossens. Le Dr Carole Schirvel a annoncé que la place des tests antigéniques rapides va être plus importante dans le cadre des screenings répétitifs dans les entreprises et les collectivités. "Depuis une semaine, ces tests sont disponibles chez les médecins généralistes et dans les centres de testing s'ils en font la demande auprès du stock fédéral."