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Certaines civilisations comme celles précolombiennes ne connaissaient pas la roue, tout comme le Japon d'ailleurs, et s'en portaient très bien, et n'étaient pas, comme le voudrait la doxa occidentale, dans leur raffinement (y compris dans leur cruauté), perclus de tares irrémédiables telles que celle-là. La roue comme développement inexorable et immanquable menant à notre avancée technologique actuelle sur la route du progrès a peut-être été trop (mal) utilisée, menant à une société de consommation où l'inutile devient parfois essentiel, dans le cas de la voiture personnelle en ville. Grand défenseur du vélo, Raphael Meltz en profite à l'heure des projets fous de chemins de fer sans roue et de transports éclairs, pour conclure en s'en prenant au progrès pour le progrès dans son inertie inarrêtable qui le fait ressembler à un train fou justement. Bref, il lui intime d'arrêter... son char.