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Relancée en 2019 par Jo De Cock, la réforme de la nomenclature doit être accélérée. Telle est la volonté du ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, qui voudrait engranger quelques résultats significatifs avant la fin de son mandat afin de ne pas laisser à ses successeurs la possibilité de revenir en arrière. Un calendrier précis a été arrêté. Benoît Collin, administrateur général de l'Inami, fait pour le jdM le point sur l'état d'avancement de cette réforme titanesque qui mobilise les efforts de l'Inami, d'équipes académiques et d'une société de consultance. Vous aurez également votre mot à dire puisque le processus prévoit de consulter des experts de chaque discipline, en collaboration avec le Groupement belge des spécialistes, et puis l'ensemble du corps médical sur la pertinence des nouveaux libellés. Une méthodologie participative qui a porté ses fruits à l'étranger. "Nous comptons sur l'ensemble du corps médical qui pourra donner son avis. Nous espérons que le taux de participation sera élevé puisque ce sera l'occasion pour chaque discipline d'évaluer ses prestations. N'oublions pas que ces pondérations vont être traduites par après en points, puis en euros, en fonction du budget disponible ou du budget nécessaire", commente le grand patron de l'Inami.