...

Le 9 mai, Proxisanté comptait 1.746 inscrits sur sa plateforme. Et seulement 562 réponses en date du 3 mai. Même pas 1% de taux de participation. C'est dire si le démarrage est laborieux pour ces Assises de la première ligne qui étaient pourtant attendues depuis de longs mois par de nombreux médecins généralistes, entre autres. "Pour dynamiser la participation, chaque semaine, on adapte la communication vers des publics cibles qui sont les moins actifs", explique Christie Morreale, ministre wallonne de la Santé. "On regarde les profils professionnels des répondants et des inscrits pour pouvoir réagir et leur renvoyer des demandes et les inviter à répondre pendant les 15 ou 20 minutes nécessaires à la réponse de ce questionnaire."Les Assises de la première ligne s'organisent au travers de la plateforme collaborative "Proxisanté" qui propose un questionnaire en ligne ouvert du 20 avril au 20 mai 2022 ainsi que des ateliers thématiques pour recueillir les avis des acteurs de la première ligne et de leurs représentants sectoriels organisés durant les mois de juin et de septembre. Plus précisément, le questionnaire est un outil de consultation qui s'adresse tant aux prestataires de l'aide et des soins de première ligne qu'aux représentants des usagers. Les questions abordées dans celui-ci concernent les six axes de travail investigués par la démarche: le maillage territorial, la gouvernance, le financement, l'offre de service, la communication et l'articulation entre les secteurs ainsi que l'e-santé. Ceci est une première étape de la consultation, qui permet de capturer les réalités des systèmes existants et leurs besoins. "Son objectif est d'alimenter les suites des travaux qui se dérouleront de juin à décembre 2022 et de valider que l'on soit dans les mêmes constats et les mêmes analyses des travaux qui ont été menés précédemment, notamment par BeHive, s'agissant ici d'une période post-Covid, qui aura déjà permis à la première ligne de s'organiser en partie et d'avoir un autre regard que celui que l'on aurait pu avoir il y a encore un an ou deux sur la question", précise Christie Morreale. Les réponses au questionnaire seront analysées de manière à pouvoir alimenter les ateliers du mois de juin et de septembre, les résultats seront publiés et disponibles sur la plateforme tout au long de la démarche pour les personnes qui s'y inscrivent.