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Une année qui pourra se révéler être un carrefour pour la médecine générale. Le "New Deal pour le (cabinet de) médecin généraliste", Proxisanté, le Plan social santé intégré, les réformes de la garde, Impulseo, la planification de l'offre médicale, les élections syndicales... sont autant de lieux où se dessineront les contours du futur de notre profession. C'est dans ces cénacles qu'il faut faire entendre la voix de la médecine générale... Mais quelle est cette voix? Quelle est cette voie? La pratique de médecine générale est diversifiée: en solo ou en collaboration, en monodisciplinarité ou en pluridisciplinarité, en maison médicale ou non, à l'acte ou au forfait, à temps plein ou à temps partiel, ancienne génération et générations X, Y, Z (et, pour le futur, génération alpha) ... Bien que nous allions vers une pratique plurielle et plus "elle", cette diversité reste un atout. Elle répond à un besoin de la communauté, des patients et des médecins. Chaque consoeur ou confrère doit pouvoir organiser sa pratique de la façon dont il·elle la sent la mieux adaptée à ses souhaits et aux attentes de sa patientèle. Ce libre choix est à respecter et il ne faut pas mettre en opposition ces différentes formes de pratique. C'est en faisant entendre non pas cette voix mais ces voix, que nous serons le mieux représentés et que la voie sera tracée vers une médecine générale de qualité, basée sur l'EBM via des formations enrichissantes, en relation étroite avec les autres professionnels de la première ligne et de la seconde ligne de soins, mais aussi respectueuse du bien-être mental et physique du médecin. Retenons les échecs du passé pour les transformer en futures victoires, les débats houleux en discussions respectueuses, les cris de rage en silence apaisant, les tristesses en joie, les déceptions en espoir.