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Le journal du Médecin: Quel projet aviez-vous soumis à l'Aviq? Alain Dejace (directeur gériatrie, psychogériatrie, revalidation et soins palliatifs): Nous désirons pouvoir séparer l'entrée des patients hospitalisés et des patients en ambulatoire sur le site du Pèrî où nous avons des patients souffrant de problèmes de démence et qui déambulent. Que vous apporte la visite d'un ministre de la Santé? Dr Haroun Jedidi (neurologue et directeur médical): On a peu d'occasions d'interagir avec les ministres de la Santé - et on en a quelques-uns (sourire). On peut essayer de faire passer certains messages et c'est aussi une forme de reconnaissance de l'activité et du travail que nous faisons au quotidien. Quels sont vos besoins les plus urgents? Dr H.J.: Nous constituons, notamment, un des deux centres conventionnés, pour la Région wallonne, pour la prise en charge et le suivi des patients qui souffrent de la Chorée de Huntington. À l'époque, la convention a été établie pour 25 patients et nous en sommes maintenant à plus de 125! L'équipe de prise en charge est multidisciplinaire, l'agent de liaison, par exemple, n'est qu'à mi-temps: ça devient difficile pour un tel nombre de patients... Nous avons entamé des discussions avec l'Aviq pour essayer d'avoir un peu plus de moyens, à hauteur des besoins. A.D.: Nous avons aussi un grand projet, extrêmement important, au niveau de l'hôpital du Pèrî qui n'est plus aux standards par rapport à l'évolution des pratiques médicales et des attentes de la société. Il nous faut trouver une solution dans le cadre du plan Infrastructures (à remettre pour le 15 avril, NdlR). Nous attendons les autorisations pour mettre la première pierre (sourire).