...

Dans l'étude Empulse ( A. Voors), 530 adultes hospitalisés pour IC aiguë ont reçu, après stabilisation, 10 mg/j d'empaglifozine (n=265) ou un placebo (n=265) en sus de leur traitement classique. à l'issue des 90 jours de traitement, la probabilité de bénéfice clinique était majorée de 36% chez les sujets du bras empagliflozine. Le bénéfice prenait en compte l'incidence moindre des décès toutes causes (4,2% vs 8,3%), des événements liés à l'IC (hospitalisation ou visite non planifiée 10,6% vs 14,7%) et la plus grande amélioration de la perception de la santé (gain ?5 points au Kansas City Cardiomyopathy Questionnaire: KCCQ). Ces bénéfices étaient constatés indépendamment des antécédents d'IC ou du statut DT2 et ne s'accompagnaient pas d'une détérioration de la tolérance. L'étude Chief-HF ( J.A. Spertus) a recruté 476 atteints d'IC, dont 285 à FE préservée. L'analyse finale à trois mois concerne 448 patients dont 222 ayant reçu 100 mg/j de canagliflozine et 226 un placebo. Des améliorations significativement plus importantes de la symptomatologie (appréciées via le KCCQ) sont rapportées dès l'évaluation à deux semaines et se poursuivent à quatre, six et 12 semaines chez les sujets du bras canagliflozine. Cela concerne tant les sujets à FE réduite que préservée (60%) et qu'ils soient atteints de DT2 (28%) ou non. à signaler encore une analyse de l'étude Emperor ( S.D. Anker) confirmant que les sujets à FE réellement préservée (?50%) tirent bien bénéfice de l'ajout de 10 mg/j d'empagliflozine à leur traitement standard: ? baisse de 17% du cumul décès cardiovasculaire et hospitalisations liées à l'IC, ? amélioration de la qualité de vie via la diminution des symptômes ? moindre déclin de la fonction rénale.