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Dans son intervention, Frieda Gijbels rappelle que le généraliste a besoin de temps pour le placement d'un stérilet ou d'un implant hormonal et que des honoraires limités (13,04 euros) se justifient donc pleinement. Depuis le 1er mars, le budget pour cette prestation a été éliminé. Fini donc également son remboursement. "Le but est-il d'uniquement confier ce genre d'actes gynécologiques, qui peuvent parfaitement avoir lieu au niveau de la première ligne, à la deuxième ligne? Et le seuil n'est-il pas trop haut pour certaines personnes", a questionné Frieda Gijbels. Dans sa réponse, le ministre des Affaires sociales et de la Santé Frank Vandenbroucke explique que la mesure constitue une partie d'un ensemble de mesures visant à améliorer l'efficacité des soins. "Le coût total s'élève à 40 millions d'euros et concerne l'exécution de l'accord médico-mutualiste", explique le Ministre Vooruit. "Placer un stérilet ou un implant hormonal constitue une procédure simple. Elle fait intégralement partie d'une consultation et ne peut donner lieu à un remboursement spécifique", explique Vandenbroucke, qui rappelle en outre que la mesure sera évaluée après un an. Il souligne également que l'objectif n'est pas de reporter cette intervention sur la deuxième ligne - qui n'a pas non plus de code spécifique. "Si la situation médicale le permet, ce type de soins peut donc toujours avoir lieu chez le généraliste", conclut le ministre. Ces explications n'ont pas convaincu la politicienne NVA, également dentiste de son état. "Je ne comprends pas bien. Ce n'est pas là une bonne manière de prodiguer efficacement des soins. Viser l'efficacité, c'est s'attaquer à la surconsommation, aux pratiques non reconnues par la science. Il est clair qu'il faut s'attaquer à ce problème. Vous dites que cela peut faire partie d'une consultation. Toutefois, le placement d'un implant ne constitue pas un geste aisé. Cet acte mérite une indemnisation", insiste Frieda Gijbels.