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Pourquoi, en tant que médecins, devrions-nous voter? Parce que c'est par cette voie que nous pouvons avoir notre mot à dire à la table des politiques. Pour contribuer à déterminer comment les budgets de l'Inami sont dépensés, où les investissements et les économies doivent être réalisés, définir les priorités budgétaires, les contours définitifs de la réforme du financement des hôpitaux, mais aussi à quoi ressemblera (ou pas) le New Deal, comment nous devons centraliser les soins complexes en cancérologie, etc. Votez! Agissez! Ou les décideurs politiques feront fi de nous. Nous avons le droit de voter. Nous n'y sommes pas obligés. C'est le charme d'une démocratie libérale. Mais cela signifie aussi que nous ne pouvons pas dire qu'"ils décident tout pour nous". Avec un ministre de la Santé fort mais quelque peu autoritaire, un signal électoral fort envers le gouvernement est nécessaire. Sinon, nous serons pris en étau par les politiques. Vu les défis budgétaires et les réformes prévues dans le secteur des soins de santé, mieux vaut s'asseoir à la table avec eux, dans les années à venir, plutôt que de figurer nous-mêmes au menu... Autrement dit, il faut qu'une majorité d'entre nous votent. Le plus possible. Jeunes et moins jeunes. Les femmes comme les hommes. Les médecins en formation, comme ceux qui ont déjà une sacrée expérience. Voter est archi simple, ça se passe en ligne et ça ne prend que quelques minutes. Faisons-le. Sinon, les décideurs politiques ne feront qu'une bouchée de nous.