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Le GBS déclare vouloir contribuer de manière constructive à cette mission de grande envergure. Pour son comité directeur - composé des Drs J.-L. Demeere, D. Claeys, J. Stroobants, B. Mansvelt, M. Mertens, M. Michel, B. Dehaes, K. Entezari, C. Politis et J. Rondia - la réflexion sur l'efficacité des soins doit d'abord garantir une sécurité sociale couvrant et finançant les soins de santé de tous les citoyens tout en laissant le choix au patient de choisir et financer lui-même des soins qui ne sont pas couverts par l'assurance obligatoire. "Il faut éviter d'accentuer une médecine à deux vitesses et garantir une offre de base définie par la société ."Pour proposer une médecine de qualité et efficace, le GBS estime qu'il est indispensable de redessiner la médecine de première ligne pour assurer des soins avec une perspective holistique du patient. "Cette approche consiste à intégrer dans cette ligne de soins, proche des patients, les compétences médicales nécessaires à ce stade comme l'ophtalmologie, l'ORL, la gynécologie, la pédiatrie et la psychiatrie, etc. Le réseau hospitalier, locorégional ou suprarégional, n'est pas la première ligne. Son rôle essentiel est celui d'un plateau technique et garantit les soins de qualité qui requièrent les compétences et infrastructures hospitalières. Ce réseau hospitalier est en mesure de centraliser certaines compétences très complexes et coûteuses. Tout ce qui peut se faire en-dehors de l'hôpital doit se faire à proximité du patient. Il faut seulement respecter la loi qualité en assurant la sécurité et la qualité des soins."Pour le GBS, l'échelonnement met en danger le libre choix du patient. Il risque également de générer des listes d'attente. "L'inscription obligatoire chez un médecin généraliste n'est pas requise. Il faut laisser au patient la liberté de choix de son médecin, généraliste ou spécialiste. Une bonne relation entre patient et médecin doit être basée sur la confiance. Cette confiance ne peut exister que si le patient reste libre de ses choix. Plus on va restreindre sa liberté, plus on va pousser vers un système à deux vitesses et détruire les avantages du système belge."Le GBS soutient que le patient est propriétaire de son dossier médical global. "Ce dossier doit donc être accessible à tous les médecins et se trouver sur un site où le médecin généraliste et le médecin spécialiste y apportent l'information médicale nécessaire et utile. Un médecin spécialiste doit également pouvoir initier un DMG accessible à tout médecin dans le cadre d'une relation thérapeutique." Pour les cosignataires de la note, un préalable indispensable à cette approche des soins, est que la nomenclature et les honoraires forfaitaires prévoient une rémunération suffisante pour couvrir toutes les prestations et tous les prestataires (du trajet de soins) de manière adéquate. "Plus on est compétent, moins on coûte à l'État. Un échelonnement obligatoire est un coût supplémentaire."