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La proportion de candidats selon la filière est stable au fil des épreuves, constate l'Ares. Il y a en moyenne 85,5% des candidats inscrits en médecine et 14,5% en dentisterie. Les Français sont 20% en dentisterie. Entre la première épreuve de l'édition 2018 (première année pour laquelle il y a eu deux épreuves) et celle de l'édition 2021, le nombre annuel de candidats est passé de 3.377 à 5.443, soit une augmentation de 61,2%. Combien de candidats présentent l'examen pour la première fois? Ils sont légèrement en dessous de 80%. Toutefois, certains étudiants (entre 10 et 20% du total) s'inscrivent sans, finalement, présenter l'épreuve. Lors de la première édition, les candidats belges représentaient plus de la moitié des "inscriptions non réalisées". Depuis lors, leur proportion n'a cessé de diminuer au fil du temps pour représenter environ 20% du total des inscriptions non réalisées. À l'inverse, les candidats français et originaires de pays non membre de l'Union européenne ont vu leur proportion d'abandon augmenter au fil du temps et représenter chacun environ un tiers du total. Un peu plus de deux tiers des candidats ne présentent l'examen qu'une seule édition, soit parce qu'ils sont lauréats et peuvent s'inscrire dans la filière qu'ils ont choisie, soit parce qu'ils échouent et ne présentent plus l'examen ultérieurement. La proportion des futurs étudiants ("candidats lauréats") est plus grande parmi les candidats qui ne présentent l'examen que lors d'une seule édition. Ils représentent 41,3% du total alors qu'ils ne sont "que" 32,7% parmi les candidats qui présentent l'examen lors de deux éditions. Pratiquement la moitié des candidats ne présente l'examen qu'une seule fois, un tiers le présente deux fois et un quart trois ou quatre fois. Un candidat présente en moyenne 1,85 fois l'examen, soit potentiellement sur une seule année. Les "candidats-lauréats" ont en moyenne présenté l'examen 1,74 fois. Cela signifie qu'une part significative des candidats ne réussit pas l'examen du premier coup. De manière similaire, les "candidats non lauréats" n'abandonnent pas au premier échec. Lors de la première épreuve, les candidats belges représentaient sept candidats sur dix. Cette proportion a depuis constamment diminué pour atteindre un candidat sur deux lors de la dernière édition. Les candidats français sont ceux qui ont vu leur proportion augmenter le plus sur la même période, passant de 13,4% à plus de 34% pour la dernière édition (2021). Majoritaires lors de la première épreuve, les candidats belges se retrouvent moins nombreux que les candidats français primo-inscrits lors de la dernière épreuve. Si les candidats étrangers sont très majoritairement français, la deuxième nationalité est le Maroc (4,3%). Les trois régions françaises qui ont le plus de candidats à l'examen sont dans l'ordre: l'Île-de-France, les Hauts-de-France et le Grand Est. Il s'agit des régions les plus proches de la Belgique. Les cinq départements qui ont le plus de candidats à l'examen sont dans l'ordre: le Nord, Paris, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis. Les universités qui concentrent le plus grand nombre d'intention d'inscriptions sont l'ULB et l'UCL. La proportion de candidats de l'ULB est passée de 18% à 35% sur cinq ans. L'UNamur est celle qui a le taux de candidats belges le plus élevé. À l'inverse, l'ULB est celle avec le taux le plus faible. L'UMons a le second taux de candidats français le plus élevé. La proportion de candidates et de candidats est stable entre les différentes épreuves. Il y a en moyenne deux fois plus de candidates que de candidats. La majorité des candidats ont 18 ans lors de leur première épreuve. Le taux de réussite est extrêmement fluctuant. Il y a eu 30% de lauréats (5.400/18.150) sur cinq ans. Les hommes réussissent en moyenne mieux (+3.7%) que les femmes. Mais il y a plus de femmes inscrites (66%) donc au final plus de femmes lauréates. Concernant la première partie scientifique (physique, chimie, math, biologie, raisonnement), la moyenne est de 8,33/20. Lors de la deuxième partie de l'épreuve (communication, éthique, empathie), la note est proche de 12/20. Près de trois candidats sur quatre améliorent leur score par rapport à leur première tentative. En moyenne, ils améliorent leur score total de 1,86 point. Trois candidats sur cinq améliorent leur score à la seconde partie de l'examen par rapport à leur première tentative. En moyenne, ils y améliorent leur score total de 2,05 points. Parmi les candidats qui ont une note inférieure à 8/20 sur l'ensemble des matières, la matière dans laquelle cette note est obtenue est majoritairement physique, viennent ensuite raisonnement et biologie. Toutefois, le taux de réussite en physique augmente entre la première et la dernière épreuve passant de 29,3% à 51,8%. À l'exception de l'édition 2019, son augmentation est relativement lente et constante. Le taux moyen sur l'ensemble des épreuves est de 46,3% Le taux de réussite en mathématiques fluctue au fil des épreuves. Il évolue de 40,1% lors de la première épreuve de l'édition 2019 à 82,1% lors de la première édition. Le taux moyen sur l'ensemble des épreuves est de 57,2%. Physique est la matière pour laquelle les candidats donnent en moyenne le moins de réponses correctes et le plus de réponses fausses. C'est en chimie que les candidats sont le plus hésitants avec une moyenne de 4,24 réponses ouvertes. Comme l'épreuve existe depuis cinq ans, il n'est pas encore possible de comparer les réussites à l'examen d'entrée et les réussites en master de médecine (six ans). Le nombre total de candidats ayant réussi l'examen mais non-lauréats en raison du quota créé en 2021 est de 488 étudiants, essentiellement des Français.