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Les violences sexuelles et intra- familiales sont des problèmes majeurs de santé publique dans le monde entier. Le Plan d'action national de lutte contre toutes les formes de violence basées sur le genre préconise une prise en charge globale des victimes de violences intra-familiales et sexuelles. Le rôle du médecin généraliste, en tant que prestataire de soins central dans les soins primaires, est extrêmement important pour les premiers soins, l'orientation et le suivi des victimes de violences sexuelles et intra-familiales. Mais est-ce que tous les médecins savent quoi faire si une victime de violences sexuelles ou intra-familiales se manifeste dans leur cabinet? Quelles mesures doit-on prendre si l'on découvre ou soupçonne des violences sexuelles ou intra-familiales? Quelles services les médecins peuvent-ils contacter? Quelle est la prise en charge optimale des victimes de violences sexuelles et intra-familiales en 2022? Les réponses à ces questions sont pour l'heure hétérogènes. Et pour cause, même si plusieurs nouveaux développements dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles et intra-familiales ont vu le jour en Belgique, la recherche scientifique reste limitée au niveau des soins de santé primaires. Une recherche approfondie de la prise en charge au niveau des soins de santé primaires est donc impérative. C'est pour cette raison que l' International Center of Reproductive Health de l'Université de Gand se lance dans une étude concernant le rôle et les besoins des médecins généralistes dans la lutte contre les violences sexuelles et intra-familiales. "Afin d'obtenir un aperçu large et global des besoins des médecins généralistes et de leur rôle spécifique dans la lutte contre les violences sexuelles et domestiques dans les soins primaires, nous avons initialement développé un questionnaire en ligne pour les médecins généralistes exerçant en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie. Dans une deuxième phase, une enquête plus approfondie sera menée à travers des discussions de groupe", détaille Anke Vandenberghe, médecin généraliste et assistante scientifique au Centre international de santé reproductive de l'Université de Gand. "L'objectif est d'élaborer des recommandations et des lignes directrices cliniques en matière de formation, des outils à mettre en pratique et l'accompagnement dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles et conjugales.""Pour mieux comprendre les besoins des médecins généralistes, il est donc extrêmement important d'obtenir le plus d'avis possibles, même dans le cas d'une expérience en matière de violences sexuelles et/ou intra-familiales est limitée", ajoute l'assistante scientifique. "C'est pour cela que nous vous prions de bien vouloir prendre le temps de remplir un questionnaire. Celui-ci prendra environ 15 minutes de votre temps."Ce questionnaire se compose de cinq parties, dans lesquelles seront interrogées vos données démographiques, vos connaissances, votre expérience, votre attitude à l'égard de la violence sexuelle et intrafamiliale, et vos besoins de soutien supplémentaire. Le questionnaire est disponible via le lien ci-dessous ou le code QR de l'image: bit.ly/3oieg98