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C'est pour la variété que sa pratique propose, et le contact privilégié avec le patient, que le Dr Pauline Gérard a opté pour la médecine générale: "L'idée de pouvoir me former et me spécialiser dans différents domaines était très attrayante. En choisissant la médecine générale, j'ai l'impression d'avoir ouvert de nombreuses portes!" Connaître ses limites est cependant essentiel, "pour savoir quand passer la main dans cette discipline très large." Les qualités les plus précieuses à ses yeux de MG? "La capacité d'écoute et d'empathie. Notre discipline est très humaine, et beaucoup de choses se passent dans le non-verbal également." Au moment où vous lisez ces lignes, la jeune doctoresse effectue un remplacement à la maison médicale du Maelbeek. En parallèle, elle travaille au Projet Lama (Ixelles), un accompagnant thérapeutique de patients toxicomanes au sein d'une équipe pluridisciplinaire, ainsi qu'à l'ONE. "Comme je disais, j'aime la variété!", ponctue-t-elle avec enthousiasme. Si la capitale belge est son fief, c'est dans une autre, à Namur, qu'elle a fait son assistanat: "J'ai eu la chance de découvrir cette belle ville au sein de la maison médicale de Bomel. Bruxelles m'a ensuite rappelée à elle, j'y ai poursuivi ma formation au cabinet Wolumed. La découverte d'un système au forfait puis d'une pratique à l'acte a été très enrichissante." Comme bon nombre de ses semblables, la partie du boulot qui lui semble la plus ingrate est... l'administratif. D'autant plus que la jeune femme est amenée à travailler régulièrement avec Fedasil et le système d'aide médicale urgente. "Parfois, c'est beaucoup de démarches, pour une prescription par exemple, et ce, au détriment du patient", relève-t-elle. Elle apprécie par contre les échanges avec les patients et les confrères, aussi intrahospitaliers. "Bien que l'on soit seul dans son cabinet, les renforts ne sont jamais loin en cas de question. De plus, tous ces partages sont très enrichissants." Son quotidien correspond-il à ce qu'elle imaginait lors de ses études? "J'ai commencé en pensant à faire de la chirurgie, mes stages m'ont vite convaincue que je préférais un patient réveillé plutôt qu'endormi sur la table d'opération!" Pauline Gérard espère bientôt se former à l'IVG et aussi "reprendre la pratique de l'échographie clinique." Quant, enfin, à ce qui lui permet de décompresser un peu, c'est le sport "pour se défouler" ou "le yoga pour me relaxer. Nous avons aussi une belle collection de jeux de société à la maison, permettant de partager ce loisir avec notre entourage."