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Europe, fille d'Agénor s'est certainement penchée sur son berceau à sa naissance. Enfant de professeurs franco-suisses de l'École européenne, Sophie Sidler découvre la Belgique à Mol dans la province d'Anvers. Une bourgade où les instances européennes possèdent un de ses cinq établissements belges sur les 13 qui existent actuellement sur le vieux continent. Une ville où le peintre Jacob Smits eut un atelier sa vie durant. Elle y apprend différentes langues et rejoint le Chiro. "Mes parents, plus versés vers le français, ont souhaité se rapprocher de Bruxelles et de ses attraits culturels. Ils ont prolongé leurs fonctions à l'école de Woluwe-Saint-Lambert", se remémore-t-elle. Assise dans son jardin, que longe le Ravel via le tracé de l'ancienne ligne 141, le Dr Sidler nous raconte son parcours universitaire. Après sept ans à l'UCLouvain, elle fait deux années de pédiatrie à Tournai. "C'est en troisième que naît mon premier fils Quentin à qui j'ai bien entendu fait découvrir la joie des couloirs de nos cliniques", fait remarquer la pédiatre avec humour. Son année à l'étranger, elle la passe ... en Flandre et reviens à Saint-Luc pour terminer sa spécialisation. Naissance du second. Il s'en suit Sainte-Thérèse à Charleroi et en même temps le lancement de son cabinet privé. Le troisième naît. Trois semaines après, elle est engagée à Jolimont avec une demi-journée à Nivelles. Deux ans après la naissance du dernier, elle décide d'arrêter l'hôpital. Il y a bientôt sept ans, le Dr Sidler inaugure un centre dédié à la pédiatrie: Crescendo. Un mot venu lui aussi du latin et symbolisant la croissance d'un enfant vers l'adolescence. Au sein de ce centre pédiatrique pluridisciplinaire, nous retrouvons une vingtaine de professionnels de la médecine. Outre deux pédiatres à temps plein et deux autres à temps partiel, une neuropédiatre, quatre kinés, cinq psys, un neuropsychiatre, une sage femme, un podologue, une ostéopathe et deux logopèdes occupent les six cabinets mis à disposition dans ce complexe situé à 800 mètres de l'hôpital de Nivelles. Une implémentation géographique qui facilite la réalisation des bilans de santé pour ses patients, le Dr Sidler se félicite de la collaboration apaisée qui lie les deux centres ainsi que celui de Braine-l'Alleud. C'est de nouveau à l'école européenne que naissent les passions du Dr Sidler. "La gymnastique puis la danse sans oublier le hockey au Royal Orée", se souvient-elle. Elle se perfectionne en tennis à Nîmes et pratiquera le piano de façon assidue jusqu'à son premier doc. Un instrument qui occupe une place particulière dans son salon. Si elle a arrêté le hockey il y a sept ans, c'est pour le yoga au "Fil de soi". Une ASBL qui propose des cours depuis 2014 et où elle partage son savoir aux enfants également. Elle avoue opter pour le yoga "pour l'élasticité musculaire et la souplesse qu'il propose". Nous avons déjà évoqué ce groupe composé quasi exclusivement de médecins lors d'un portrait précédent (jdM n°2709). Son nom: Les gazelles et le gazou. "Nous nous préparons actuellement pour le prochain semi marathon du HMDS qui se tiendra à Fuerteventura durant huit jours", fait savoir Sophie Sidler. Une passion qu'elle exerce aux portes de l'Europe et bientôt bien plus loin vu qu'elle envisage une randonnée de 15 jours sur le pourtour de l'Himalaya. Plus vite, plus haut plus fort, la devise des Jeux olympiques, colle décidément parfaitement à la personnalité du Docteur Sidler.