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Une étude de cohorte de naissance observationnelle, prospective, multicentrique, menée chez des bébés nés à terme en bonne santé (≥ 37 semaines de grossesse), sur cinq sites dans différents pays d'Europe, a été mise sur pied au sein du Respiratory Syncytial Virus Consortium in Europe (RESCEU) afin de déterminer la charge de soins du VRS. L'incidence des hospitalisations associées au VRS au cours de la première année de vie a été déterminée par des questionnaires complétés par les parents et par des vues d'ensemble des hôpitaux.Au total, 9 154 nourrissons nés entre le 1er juillet 2017 et le 1er avril 2020 ont été suivis pendant leur première année de vie et 993 ont participé à la cohorte de surveillance active. L'incidence des hospitalisations associées au VRS dans la cohorte totale était de 1,8 % (IC à 95 % : 1,6-2,1). Huit admissions d'enfant en soins intensifs ont été rapportées, soit 5,5 % des 145 hospitalisations associées au VRS et 0,09 % de la cohorte totale. L'incidence des infections à VRS dans la cohorte de surveillance active, confirmée par un essai diagnostique, était de 26,2 % (IC à 95 % : 24,0-28,6), tandis que celle des infections à VRS médicalement contrôlées était de 14,1 % (IC à 95 % : 12,3-16,0).Les chercheurs ont conclu que les infections respiratoires aiguës associées au VRS provoquaient une morbidité considérable, entraînant l'hospitalisation de 1 bébé né à terme en bonne santé sur 56 dans les pays européens à revenu élevé. Selon les chercheurs, l'immunisation à l'avenir des femmes enceintes ou des bébés nés à terme en bonne santé pendant leur première saison hivernale pourrait avoir un effet important sur la charge de soins des infections à VRS.Source :