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Le traitement consistait en nivolumab (240 mg toutes les 2 semaines) plus ipilimumab (1 mg/kg toutes les 6 semaines, jusqu'à 4 fois) administrés par voie intraveineuse pendant 2 ans ou jusqu'à l'apparition d'une progression confirmée ou d'une toxicité inacceptable. 38 patients avaient été recrutés mais, chez 2 d'entre eux, une biopsie s'est révélée impossible, tandis qu'un patient s'est dégradé avant d'avoir pu recevoir le traitement et qu'un autre patient a retiré son consentement après un cycle de traitement, et avant l'évaluation radiologique (il a uniquement été inclus dans l'analyse de sécurité). C'est ainsi qu'on a pu évaluer la réponse au traitement chez 34 patients après 12 semaines : 10 patients avaient une réponse partielle et 13 une maladie stable, ce qui veut dire que la maladie était sous contrôle chez 68 % des participants. Chez 94 % des patients, on a constaté des effets indésirables liés au traitement : le plus souvent des effets liés à la perfusion, des affections cutanées et de la fatigue. Chez 34 % d'entre eux (12/35), ces effets indésirables étaient de grade 3. Les résultats de cette étude signifient que la combinaison de nivolumab et d'ipilimumab peut être testée davantage dans une étude de phase 3, chez des patients souffrant d'un mésothéliome pleural malin récidivant. Disselhorst M et al. Ipilimumab and nivolumab in the treatment of recurrent malignant pleural mesothelioma (INITIATE): results of a prospective, single-arm, phase 2 trial. Lancet Respir Med 2019. Published online January 16. DOI:https://doi.org/10.1016/S2213-2600(18)30420-X