...

La poursuite de la surveillance de la sécurité d'emploi reste néanmoins de mise puisque ce type de traitement a vocation a être utilisé sur de très longues périodes.Lors de cet ERS 2023 ont été présentées des données provenant d'une cohorte de 514 patients atteint d'asthme sévère ayant préalablement participé à un des nombreux essais cliniques testant le mepolizumab et qui avaient été traités par la suite par des injections SC de mepolizumab à intervalle de 4 semaines.L'âge moyen de la cohorte était de 51 ± 15 ans, 57% de femmes, race blanche 95%. La période de suivi pouvait atteindre 77 mois (6,4 ans), la plupart des patients ayant été suivis pendant 1 an ou plus (n=322) dont 183 pendant 2 ans ou plus. L'analyse indique que 37 patients (7%) ont présenté un effet secondaire sérieux pendant qu'ils étaient sous traitement. Il s'agissait majoritairement de manifestations respiratoires, thoraciques et médiastinales (3% des patients). Dans 2 cas seulement ces effets secondaires ont été considérés comme étant en rapport avec le traitement Sur un nombre restreint de patients (n=88), 52 soit 59% ont présenté un effet secondaire non sévère (majoritairement infections et infestations) et seulement 6 cas ont été considérés comme étant en rapport avec le traitement.Globalement ces taux d'effets secondaires ajustés sur la durée d'exposition sont similaires voire inférieurs aux taux constatés précédemment dans les études.Aucun effet secondaire inconnu jusqu'à ce jour n'a été constaté et aucun signal particulier n'a été repéré. Au total, ces nouvelles données confirment la bonne tolérance du mepolizumab et attestent d'un rapport bénéfice risque favorable pendant la plus longue période étudiée à ce jour, soutenant donc un usage prolongé chez les patients atteints d'asthme sévère.D'après la présentation orale de Ian Pavord ERS 2023