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Par rapport à l'an dernier, le nombre de prestataires a augmenté de 2,14% en Belgique. La plus grande croissance se situe chez les généralistes en formation (+12,33%) et chez les spécialistes en formation (+5,75%) "Parmi les 12 groupes qui enregistrent les plus fortes augmentations, on retrouve les oncologues médicaux (+7,89 %) et les urgentistes (+5,72 %). Il s'agit de spécialités relativement jeunes. Les rhumatologues qui attendaient en vain du sang neuf depuis des années, progressent aujourd'hui de 11 nouveaux collègues agréés (+4,45 %). Les neuropsychiatres n'ont pas de nouveau collègue depuis que le titre professionnel a été scindé en deux titres distincts en neurologie et psychiatrie", commente le Dr Moens (GBS). Le médecin biologiste pointe une hausse continue du nombre de médecins 000- et 009. "Ceux-ci déploient seulement les activités cliniques qui relèvent de la nomenclature des prestations de santé remboursées dans le cadre de l'Inami. Entre 2013 et 2018, leur nombre est passé de 1478 à 1982, soit +34,1% ou en moyenne +6,1% par an. Le Conseil supérieur des médecins spécialistes et des généralistes suppose qu'il s'agit de médecins étrangers qui, dans le cadre d'une collaboration médico-scientifique avec des pays non-membres de l'Union européenne, "peuvent suivre en Belgique une formation clinique limitée dans certaines disciplines de la médecine". Ce sont surtout certaines universités francophones qui utilisent cette méthode : elle concerne les dénommés "fellows" ou "médecins visiteurs". Dans l'avant-projet de loi relatif à une pratique médicale de qualité, la ministre De Block prévoit un test de connaissances de la langue de la région où le médecin veut s'installer, comme elle l'a laissé entendre dans une interview accordée au journal du Médecin. Le visa est obligatoirement accompagné d'un portfolio et d'une carte d'identité professionnelle électroniques."