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Dans ce rapport récent, l'ECDC déclare que de manière générale, le risque est très faible pour la population plus large de l'UE/EEE, compte tenu du risque d'infection et de l'impact de la maladie. Comme le taux de vaccination estimé contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTP) dans les pays de l'UE/EEE varie de 91 % à 99 % pour la première des trois doses d'une vaccination complète et de 85 % à 99 % pour la troisième dose, le risque de développer la maladie est très faible. Néanmoins, la possibilité d'infections secondaires ne peut être exclue et une diphtérie clinique grave est possible chez les personnes immunodéprimées ou qui ne sont pas vaccinées. Pour les personnes qui vivent ou travaillent dans des centres d'accueil de migrants ou qui y sont bénévoles, le risque d'exposition aux bactéries de la diphtérie est modéré. L'impact de la maladie chez les personnes entièrement vaccinées contre la diphtérie est toutefois considéré comme faible. Chez les personnes non vaccinées ou immunodéprimées, les conséquences d'une diphtérie peuvent toutefois être graves. Afin de lutter contre la propagation de la diphtérie dans les centres d'accueil de migrants et dans la communauté, l'ECDC recommande dans son rapport quelques mesures en vue de la détection précoce, de la prévention et du traitement. Il est également rappelé qu'un traitement fructueux de la diphtérie consiste en l'administration rapide de l'antitoxine diphtérique équine (DAT) en association avec un traitement antibiotique. L'immunisation universelle au moyen d'un vaccin contenant l'anatoxine diphtérique reste toutefois la seule mesure de prévention efficace de la diphtérie et de la maîtrise de ses conséquences.Source :