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Une nouvelle étude belge montre maintenant la présence de particules de suie, provenant de la combustion de combustibles fossiles, dans le placenta humain. Le placenta de 20 mères, présentant respectivement une faible exposition (n = 10) et une forte exposition (n = 10), a été étudié. À cet égard, on a utilisé une technologie appelée "femtosecond pulsed laser illumination". Des particules de suie ont été identifiées dans tous les placentas étudiés, avec une numération moyenne de 0,95 × 104 et de 2,09 × 104 particules par mm3 chez les mères ayant respectivement une exposition faible et élevée. La quantité de particules de suie dans le placenta était positivement associée à l'exposition résidentielle aux particules de suie pendant la grossesse (0,63-2,42 µg/m3). La découverte de l'accumulation de particules de suie du côté foetal du placenta suggère que les particules environnementales peuvent effectivement être transportées vers le foetus. Le transport des particules vers le placenta peut expliquer les effets néfastes de la pollution de l'environnement sur le développement foetal, ainsi qu'une inflammation systémique maternelle accrue en réponse à l'accumulation de ces particules environnementales dans les poumons.Bové et al. Ambient black carbon particles reach the fetal side of human placenta. Nature Communications. Volume 10, Article number: 3866. Published online 2019 Sep 17 https://dx.doi.org/10.1038%2Fs41467-019-11654-3