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Ces 2 essais ont été conçus pour évaluer la capacité du sémaglutide 2,4 mg administré par injection sous-cutanée une fois par semaine, en complément d'un régime alimentaire et d'un programme d'exercices physiques, à gérer le poids de sujets en surpoids ou obèsesSTEP1 a concerné 1.961 sujets ayant reçu le sémaglutide ou un placebo pendant 68 semaines d'affilée. STEP4 a concerné 803 sujets ayant tous reçu le sémaglutide pendant 20 semaines, puis selon la randomisation sont restés sous sémaglutide ou sont passés au placebo pendant 48 semaines.Dans l'analyse présentée lors de l'EASD 2022, les investigateurs ont utilisé le CMDS (Cardio-Metabolic Disease Staging), outil validé permettant d'évaluer le risque de diabète à 10 ans en prenant en compte l'âge, le sexe, l'IMC, les taux sanguins de glucose, de triglycérides, de HDL et la pression artérielle.Dans STEP 1, les scores de risque de DT2 à 10 ans avaient diminué de 61% (18,2% au départ à 7,1% à la semaine 68) versus une réduction de 13 % chez les sujets recevant le placebo (17,8% à 15,6%). Les effets les plus prononcés ont été observés chez les sujets initialement les plus à risque (prédiabètiques). La diminution du CMDS allait de pair avec une perte de poids moyenne de respectivement 16,9% et 2,4% avec le sémaglutide et le placebo.Dans STEP 4, les diminutions des scores de risque de DT2 à 10 ans étaient les plus importantes au cours des 20 premières semaines (20,6% à 11,4%) allant de pair avec une perte de poids de 10,6%. Le score est parvenu à 7,7 % (diminution de 32% et perte de poids supplémentaire de 8,8%) chez les sujets continuant à recevoir le sémaglutide et il a augmenté à 15,4% chez ceux passés au placebo (majoration de 41% et regain de poids de 6,5%).D'après la présentation de WT Garvey. EASD 2022, SO40-562.