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L'existence éventuelle de répercussions de la " Non-Alcoholic Fatty Liver Disease " sur le coeur et les vaisseaux ne fait pas l'unanimité, mais certaines études ont conclu à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Si c'est vrai, l'inquiétante augmentation de prévalence de ce trouble hépatique doit préoccuper les acteurs de la santé. Il est donc temps de savoir clairement ce qu'il en est.Sous toutes les coutures C'est dans cet esprit qu'une équipe Sud-Coréenne a suivi 1886 patients indemnes de troubles cardiovasculaires connus, faisant partie de la cohorte de la Korean Genome Epidemiology Study. Les participants ont été répartis en quatre groupes, selon qu'ils accusaient une NALFD, qu'ils souffraient d'un syndrome métabolique, qu'ils n'avaient aucun des deux ou, au contraire qu'ils étaient porteurs des deux affections. Le diagnostic de NALFD était porté sur base du CT-scan. Les modifications cardiovasculaires structurelles et fonctionnelles étaient recherchées par échocardiographie avec Doppler tissulaire, échographie carotidienne et mesure de la vitesse de propagation de l'onde pulsatile (bras-cheville).Des anomalies tout de même En analyse de multivariance, il est apparu que les patients qui présentaient à la fois une NALFD et un syndrome métabolique se caractérisaient par un rapport E/Ea (vélocité protodiastolique mesurée sur le flux transmitral/vitesse de déplacement diastolique de l'anneau mitral) plus élevé et une vitesse de propagation bras-cheville plus élevée également. La vélocité Ea (mesurée en Doppler tissulaire) était par contre plus faible que chez les personnes qui ne souffraient d'aucun des deux troubles. Toutes ces différences étaient significatives. Par contre, l'épaisseur de l'intima-média carotidienne n'était pas différente. Une analyse de régression en multivariance a montré que chacune des deux pathologies était un prédicteur indépendant de la vélocité Ea et de la vitesse de l'onde de propagation. Il existe donc bien des altérations cardiovasculaires précoces indépendantes des facteurs de risque classiques chez les personnes atteintes de NALFD.