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Une équipe israélienne a examiné l'association entre la survie à long terme et la reprise d'activités sexuelles à la même fréquence qu'auparavant après un infarctus. Le travail a concerné 495 patients sexuellement actifs âgés au maximum de 65 ans participant à l'étude longitudinale israélienne sur le premier infarctus du myocarde (hospitalisation initiale de 1992 à 1993).Les investigateurs constatent que les 53% de sujets qui maintenaient ou augmentaient la fréquence des activités sexuelles étaient plus fréquemment de statut socio-économique plus élevé et avaient souvent des niveaux inférieurs de tendance dépressive par rapport aux patients qui diminuaient cette fréquence ou s'abstenaient. Dans le cadre d'un suivi médian de 22 ans, 43% des patients sont décédés, il est rapporté que le maintien ou l'augmentation de la fréquence des activités sexuelles est inversement associé au risque de décès toutes causes confondues, la diminution du risque étant de 35% par rapport à l'abstention ou la réduction (HR 0,65 ; IC 95% 0,48-0,88). Cette amélioration de la survie à long terme plaide en faveur d'un retour à la fréquence antérieure des activités sexuelles dans les premiers mois qui suivent un infarctus et souligne le besoin de conseils en ce sens dans le cadre du suivi précoce.Cohen G et al. Eur J Prev Cardiol. 2020 Sep 22 Online ahead of print.