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Des membres du cabinet du ministre de la Santé devraient être présents à la prochaine réunion de la CMP qui se tiendra ce mardi 5 septembre, annonce Paul De Munck, le président du GBO."Lors de la réunion que nous avons eue avec le ministre avant le 21 juillet et les congés parlementaires, pour échanger sur une série de dossiers, dont celui de la vaccination par les pharmaciens que le ministre a lui-même mis sur la table, je lui ai demandé s'il savait qu'il existe une 'Concertation médico-pharmaceutique'. Le cabinet actuel n'était visiblement pas au courant", nous explique le Dr De Munck. "Or nous avons créé une ASBL, à ce nom, qui travaille depuis plusieurs années déjà et met autour de la table les pharmaciens et les médecins, justement pour aborder les questions de partage des tâches entre les uns et les autres, ou de réalisation d'outils comme le schéma de médication, le projet Vidis... Tout ce qui concerne médecins et pharmaciens est en fait débattu au sein de cet ASBL, qui se réunit très régulièrement. Le chef de cabinet du ministre, Jan Bertels, nous a répondu: 'C'est très bien, on va organiser une réunion avec cette ASBL'. J'ai été agréablement surpris..."Interrogé la semaine dernière par Le journal du Médecin sur son projet de loi qui suscite le mécontentement d'une majorité de médecins, le ministre nous avait effectivement répondu qu'il avait promis une concertation aux organisations syndicales. Entre-temps, le gouvernement a envoyé un avant-projet de loi, qui se trouve par ailleurs déjà au Conseil d'État.Cette réunion de concertation peut-elle changer la donne? "Au niveau de l'avancement du projet, je ne vois pas le ministre retirer un projet qui est soumis au Parlement", répond le président du GBO. "Mais c'est toujours bien qu'on se parle et qu'on continue, que la loi passe ou non. Il est inéluctable de voir dans quelle mesure nous - aussi bien les médecins que les pharmaciens - pouvons mieux travailler ensemble, avec des socles communs. Le partage des tâches ne doit pas être une question taboue, mais il faut le faire en bonne et due forme, dans une saine concertation, et pas nous mettre devant le fait accompli."L'interview intégrale du président du GBO à lire dans Le journal du Médecin de cette semaine.