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Le CSS rappelle les groupes prioritaires qui peuvent bénéficier de la vaccination contre la grippe : • toute personne de 65 ans et plus ;• tout patient à partir de l'âge de 6 mois présentant - une affection chronique sous-jacente d'origine pulmonaire (incluant l'asthme sévère), cardiaque (excepté l'hypertension), hépatique ou rénale,- des troubles du métabolisme (incluant le diabète),- des troubles neuromusculaires,- ou des troubles immunitaires ;- toute personne avec un IMC supérieur à 35 ;- les personnes séjournant en institution ;- toutes les femmes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse ;- et les enfants âgés de six mois à 18 ans compris sous thérapie à l'aspirine au long cours.Il est également conseillé aux personnes qui vivent avec de telles personnes vulnérables ou avec un enfant de moins de six mois de se faire vacciner (stratégie de vaccination du cocon).En outre, le CSS recommande également que tous les travailleurs du secteur de soins de santé, dans et hors institutions de soins, soient vaccinées contre la grippe saisonnière."Outre les trois vaccins à dose standard Alpharix-Tetra®, Vaxigrip Tetra® et Influvac Tetra®, cette année, pour la première fois, un vaccin antigrippal à haute dose sera également disponible : Efluelda®. Ce vaccin contient quatre fois plus d'antigène par souche virale, ce qui non seulement induirait une meilleure réponse immunitaire mais fournirait aussi une meilleure protection clinique. Cependant, les données disponibles à ce sujet sont encore limitées, si bien qu'à l'heure actuelle, le vaccin n'est pas attribué une recommandation préférentielle. L'Inami ne rembourse ce vaccin que pour les personnes de plus de 65 ans qui séjournent dans un établissement de soins", explique CSS.Le CSS recommande donc de se faire vacciner à partir de la mi-octobre, sachant que le vaccin contre la grippe offre une protection dès 10 à 15 jours après la piqûre. "Tant que le nombre d'infections n'a pas atteint un pic, la vaccination contre la grippe saisonnière reste utile. Après le pic, la vaccination peut être envisagée au cas par cas, en concertation avec le médecin traitant."Le conseil estime que le stock de vaccins à commander ne devrait pas dépasser ce qui a été prévu.