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Les deux associations préconisent, entre autres, un système de tri plus uniforme, dans lequel le niveau de soins attribué serait contraignant pour le patient, et demandent que le service de médecine générale en dehors des heures de travail devienne un service de première ligne où d'autres disciplines seraient également actives.Avec ces 20 propositions, Domus Medica et 'Wachtposten Vlaanderen' souhaitent lancer le débat autour de la qualité des soins qui ne peuvent être planifiés. Une invitation, indirectement, à tous les acteurs concernés de contribuer à l'élaboration d'un plan d'avenir clair pour les première et deuxième lignes.Ces dernières années, les postes de garde reçoivent de plus en plus d'appels la nuit, les jours fériés et les week-ends, ce qui augmente considérablement la pression sur les soins. Pour les médecins généralistes et autres prestataires de soins primaires, cela représente une charge supplémentaire, qui vient s'ajouter à celle du quotidien. C'est précisément la raison pour laquelle il est important que les médecins puissent concentrer les soins de nuit et de week-end sur les patients qui en ont le plus besoin. Les services d'urgence observent la même évolution, et reçoivent eux aussi de plus en plus de patients.Pour offrir une solution à la charge de travail accrue et faire face aux nouvelles évolutions dans ce secteur, il est urgent d'adopter une approche claire en première et deuxième lignes. Or, jusqu'à présent, la concertation entre les acteurs du secteur est restée limitée, ce qui rend difficile la poursuite de la professionnalisation du secteur. 'Wachtposten Vlaanderen' et Domus Medica se sont donc mis au travail. Avec un groupe d'experts (représentants de médecins généralistes, de pharmaciens, de services d'urgence, d'universitaires et d'autres partenaires), ils ont passé les derniers mois à élaborer une stratégie pour l'avenir. Cette vision a également été testée auprès de diverses parties prenantes, telles que les conseils d'administration des PG, des collaborateurs et les représentants des syndicats de médecins.Le résultat est un document visionnaire présentant 20 propositions concrètes pour mieux organiser les soins en dehors des heures de bureau. Le Dr Bart Van de Velde (médecin principal, groupe d'expertise OOHC chez Domus Medica et président de Wachtposten Vlaanderen) explique : "Dans un paysage médical déjà soumis à forte pression, nous pensons qu'avec ces propositions, les soins en dehors des heures de bureau seront encore mieux organisés, avec une dynamique supplémentaire en termes de qualité pour le patient."L'un des points centraux du document est le développement d'un système de tri plus uniforme dans les services d'urgence et postes de garde. Aujourd'hui, en Belgique, différents systèmes de tri coexistent. Domus Medica et 'Wachtposten Vlaanderen' estiment que les différentes normes devraient être harmonisées. Ainsi, le niveau de soins attribué devrait être contraignant pour le patient de manière à ce que les soins adéquats puissent être prodigués dans les meilleurs délais et au bon endroit. Les patients chez qui le tri déterminerait "besoin urgent de soins d'un médecin généraliste" recevraient automatiquement un code numérique pour prendre rendez-vous au PG. Domus Medica et 'Wachtposten Vlaanderen' voient en outre, à l'avenir, des postes de garde de première ligne incluant d'autres disciplines que la médecine générale : d'autres prestataires de soins, comme les dentistes ou des spécialistes en santé mentale, pourraient également y organiser leur garde. Des discussions avec les groupes professionnels concernés devraient être entamées.Les propositions ne visent en aucun cas à restreindre l'accès aux soins la nuit et les week-ends. Tous les patients seront entendus, puis une évaluation faite pour déterminer qui doit recevoir de l'aide en premier. 'Wachtposten Vlaanderen' et Domus Medica sont convaincus qu'un plan d'avenir intégré doit être prêt pour les soins primaires et secondaires. Le document présenté aujourd'hui est un premier pas dans cette direction. Dr Jeroen van den Brandt (président de Domus Medica) : "Avec ce document visionnaire, nous voulons lancer le débat sur les soins de garde de qualité. Nous invitons les autorités compétentes à adopter ces propositions et à les développer en collaboration avec toutes les parties concernées. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons trouver des solutions pour des soins plus intégrés et orientés vers l'avenir."