Un nouveau traitement a montré des résultats significatifs dans le traitement du cancer de la vessie par rapport à la chimiothérapie classique, ressort-il d'une étude relayée mardi et à laquelle des scientifiques de l'hôpital gantois Maria Middelares ont participé.
Plus de 67 % des patients ayant participé à l'étude ont bénéficié d'une régression significative et durable de leur cancer. Avec la chimiothérapie classique, cette proportion baisse à moins de 45 %. Les chances de survie en cas de cancer de la vessie métastatique sont également plus élevées avec ce nouveau traitement, que les 13 à 15 mois espérés avec l'actuelle chimiothérapie. Le nouveau traitement consiste à combiner deux médicaments : l'enfortumab vedotin et le pembrolizumab. Ce cocktail permet de doubler les chances de survie. Le cancer n'était même plus visible sur les scanners pour 30 % des participants. Ce chiffre n'était que de 12 % auprès des patients traités avec une chimiothérapie classique.
Il s'agit d'une "percée sans précédent", selon le chercheur Christof Vulsteke.
L'étude a été publiée dans la prestigieuse revue médicale "The New England Journal of Medicine".
Plus de 200.000 personnes meurent chaque année dans le monde d'un carcinome urothélial, une forme de cancer de la vessie ou des voies urinaires supérieures.
Plus de 67 % des patients ayant participé à l'étude ont bénéficié d'une régression significative et durable de leur cancer. Avec la chimiothérapie classique, cette proportion baisse à moins de 45 %. Les chances de survie en cas de cancer de la vessie métastatique sont également plus élevées avec ce nouveau traitement, que les 13 à 15 mois espérés avec l'actuelle chimiothérapie. Le nouveau traitement consiste à combiner deux médicaments : l'enfortumab vedotin et le pembrolizumab. Ce cocktail permet de doubler les chances de survie. Le cancer n'était même plus visible sur les scanners pour 30 % des participants. Ce chiffre n'était que de 12 % auprès des patients traités avec une chimiothérapie classique.Il s'agit d'une "percée sans précédent", selon le chercheur Christof Vulsteke.L'étude a été publiée dans la prestigieuse revue médicale "The New England Journal of Medicine".Plus de 200.000 personnes meurent chaque année dans le monde d'un carcinome urothélial, une forme de cancer de la vessie ou des voies urinaires supérieures.