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Près de 60% de la population européenne adulte et près d'un enfant sur trois sont en surpoids ou obèses, selon des chiffres dévoilés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'an passé. L'obésité va de pair avec la stéatose hépatique non alcoolique, une maladie chronique qui peut mener à une inflammation du foie, voire à une cirrhose nécessitant alors une greffe.Actuellement, environ 25 à 30% de la population mondiale en souffre. Une inflammation du foie passe souvent inaperçue pendant longtemps parce qu'un diagnostic correct ne peut être posé qu'au moyen d'une biopsie, un examen invasif et coûteux. Souvent, au moment de cet examen, la maladie a déjà commis des dommages irréversibles.L'équipe de recherche a jeté les bases d'une nouvelle méthode grâce à laquelle l'affection peut être détectée à temps et surveillée via des tests sanguins. Elle a découvert des protéines spécifiques, qui signalent l'inflammation, et a ainsi pu dresser un bilan détaillé de l'évolution de la maladie. Cela a conduit à un tout nouveau modèle de diagnostic, capable de prédire les dommages au foie et le degré d'inflammation."Nous savons maintenant quelle protéine nous devons contrôler dans le sang pour avoir une idée du stade auquel se trouve la maladie", résume le chercheur Olivier Govaere. "Cela rend le diagnostic moins onéreux donc plus accessible. Plus tôt les patients pourront bénéficier d'un diagnostic correct, plus tôt ils pourront commencer un traitement adapté et prévenir les dommages irréversibles."Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifique "Nature Metabolism".BELGA