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Cette recherche sur l'impact socio-économique pour la patientèle qui présente des symptômes à long terme à la suite d'un diagnostic confirmé, aussi appelé syndrome post-traitement de la maladie de Lyme (PTLDS), a été commandée par l'ASBL Time for Lyme. L'ASBL, qui défend les intérêts des patients atteints de la maladie de Lyme, a présenté les résultats à l'occasion de la première édition de la semaine de la tique. Ces résultats sont à prendre avec des pincettes, selon les professeurs qui ont collaboré à l'étude, Lieven Annemans et Christian Perronne. Seules les personnes bénéficiant d'un diagnostic confirmé ont été retenues dans l'échantillon, soit 187. "C'était nécessaire pour que l'étude soit publiée dans la revue 'European Journal of Public Health'", note le Pr Annemans. "L'étude est sous-évaluée", insiste Inge Piryns de l'ASBL. "Les tests actuels ne sont pas fiables. Il m'a fallu dix-sept ans pour être diagnostiquée", relève-t-elle. Time for Lyme oeuvre, entre autres, pour "la reconnaissance de la maladie et du PTLDS, un diagnostic pertinent, des possibilités de traitement efficaces et la responsabilisation des autorités". La maladie de Lyme n'est pas officiellement reconnue. La source de controverse repose notamment sur l'existence ou non de symptômes à long terme de la maladie. Time for Lyme et l'équipe du professeur Lieven Annemans lancent donc un appel aux autorités pour qu'elles débloquent davantage de fonds pour la recherche sur la maladie de Lyme.BELGA