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Ce collectif, qui a rencontré jeudi en fin de journée le doyen de l'UCL, a reçu à cette occasion la confirmation que les examens de dernière année préliminaires au choix des spécialités, seront organisés cette année en fonction du nombre limité de numéros Inami disponibles, comme les doyens l'ont annoncé la semaine dernière."Le doyen Van Pée nous a assuré que les universités ne changeraient pas de position. Ils vont mettre tout en route. Sauf s'ils reçoivent un signal clair des responsables politiques avant le 15 décembre", a commenté Olivier Cauvain, l'un des membres du collectif des parents des étudiants de médecine de l'UCL.A la veille d'une rencontre au sommet ce vendredi entre Mme De Block et M. Marcourt, ce collectif presse le ministre francophone à poser à cette occasion "un geste fort"."C'est lui qui peut débloquer la situation face à Maggie De Block", juge M. Cauvain pour qui une "réorganisation" des études de médecine en Fédération est sans doute nécessaire.Interrogé sur un soutien à l'introduction d'un examen d'entrée en médecine au sud du pays, le collectif estime que son rôle n'est pas de formuler des solutions, mission qui incombe aux décideurs politiques."Ce n'est pas notre rôle", fait valoir M. Cauvain. "Nous sommes les parents de ces étudiants et nous sommes là pour dénoncer une situation qui ne va pas. Nos enfants, qui ont fait sept ans d'études, sont vraiment stressés. Ils sont à bout. Ils sont maintenant en blocus, c'est pourquoi nous prenons le relais de leur combat".Si la moitié des étudiants devaient effectivement se voir privés de numéro Inami, les parents de l'UCL réitèrent leur promesse de porter l'affaire en justice."Quand vous analysez tout ce dossier, il y a plein de vices juridiques. C'est attaquable dans tous les sens. Il y a déjà des cabinets d'avocats qui suivent tout cela. On ne lâchera pas le morceau...".