...

Jusqu'à présent, les patients paient eux-mêmes cette facture, dont le montant est parfois élevé et imprévisible. Le ministre Vandenbroucke annonce investir 13,5 millions d'euros, budget confié intégralement aux hôpitaux pour couvrir ces frais." Pour les patients, ce sont les soins et le rétablissement qui comptent. Lorsqu'ils trouvent une facture dans leur boîte aux lettres des mois plus tard - les montants sont parfois élevés - parce qu'ils ont été transportés pour un traitement ou une opération d'un hôpital où ils séjournaient vers un autre hôpital qui dispose de l'expertise nécessaire, c'est un coup dur. Nous continuons d'oeuvrer à des soins de santé de qualité mais aussi abordables. C'est pourquoi aujourd'hui, nous faisons en sorte que le patient ne reçoive plus cette facture ", indique Frank Vandenbroucke dans un communiqué.Il est de plus en plus fréquent que les hôpitaux collaborent pour améliorer la qualité des soins aux patients. Certaines interventions spécialisées demandent une concentration de l'expertise, par exemple dans les soins contre le cancer, mais aussi plus largement. Et dans le cadre des réseaux hospitaliers, les hôpitaux passent des accords sur la répartition des tâches. Ce qui implique parfois que les patients admis doivent être transportés vers un autre hôpital, par exemple plus spécialisé, pour un traitement ou une intervention. "Cette coopération et cette spécialisation, qui sont parfois nécessaires, sont une bonne chose, mais il va de soi que le patient ne doit pas en faire les frais", souligne le cabinet VDB. Concrètement, à partir du 1er janvier 2024, le patient ne recevra plus de facture pour les transports planifiés entre hôpitaux lorsqu'il est préférable qu'il aille dans un autre hôpital pour y recevoir un traitement ou une intervention chirurgicale pendant plus de 24 heures.