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A Ottignies et Braine-l'Alleud, les discussions ont été plus difficiles et les piquets de grève ont pour mission de vérifier que les travailleurs qui se présentent sont repris sur une liste du personnel nécessaire au respect de ce service minimum. "On ne laisse entrer que les personnes qui sont reprises sur la liste. Les autres reçoivent une attestation et nous leur demandons de rentrer chez eux", précise la secrétaire permanente CNE, Anne-Thérèse Destrebecq.Dès dimanche soir, la CNE et le SETCa avaient mené une action symbolique devant l'hôpital de Braine-l'Alleud. Il s'agissait de pointer l'attitude de la direction du Chirec, qui avait proposé au personnel désireux de travailler ce lundi de venir manger et dormir à l'hôpital dans la soirée de dimanche. "On estime qu'au moins une dizaine de travailleurs sont venus dimanche soir, comme l'avait demandé la direction avec laquelle nous n'avons aucun contact", indique Anne-Thérèse Destrebecq. De son côté, le Chirec avait communiqué les éléments suivants à son personnel : " Si le droit de grève est un droit légitime qu'il convient de respecter, il est tout aussi légitime de choisir de ne pas participer à cette grève et de venir travailler. " Le Chirec a donc pris une série de décisions. -Il n'y a pas de restriction au droit de grève nonobstant le respect de la continuité des soins. Un service minimum calqué sur le service du dimanche sera mis en place le cas échéant. -Tous les travailleurs non-grévistes seront rémunérés en totalité même si le travail est perturbé. Les retardataires ne seront pas pénalisés. Le Chirec espère ainsi " traverser ces journées d'actions syndicales dans les meilleures conditions pour chacun quelle que soit l'option choisie " en respectant le principe de la civilité, la liberté d'opinion de chacun et en évitant toute violence.