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Comme le rappelle le journal, une rupture de contrat pour force majeure médicale est parfois utilisée comme alternative plus accommodante (pas de préavis à payer ni à prester, et accès au chômage pour le travailleur) à la démission d'un employé en burn-out ne voulant pas revenir auprès de son employeur, ou au licenciement d'un travailleur qui n'est plus en capacité de remplir ses fonctions habituelles.Le gouvernement a décidé d'obliger les entreprises qui effectuent une telle rupture de contrat à verser 1.800 euros à un "fonds de retour au travail", destiné à l'accompagnement des malades de longue durée vers un retour sur le marché de l'emploi. En revanche, l'employeur bénéficierait d'une prime de 1.000 euros s'il parvient à faire revenir son employé, si nécessaire dans une nouvelle fonction et à temps partiel.Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke a confirmé jeudi au micro de La Première (RTBF) cette future mesure.Belga