...

" Malgré la pénurie de médecins qui touche l'ensemble des territoires bruxellois et wallons, et qui ne montre aucun signe d'amélioration, les majorités politiques ont décidé la mise en place d'un concours qui ne fera qu'empirer les effets d'un système de quota basé sur des théories économiques douteuses ne permettant pas de répondre à la demande toujours plus importante en soins de santé ", réagit les FEF dans un communiqué qui a fait suite à l'annonce de la mise en place d'un numerus fixus. " Si, grâce à la mobilisation étudiante, au travail de la FEF et de ses partenaires, le contenu de l'accord ne sera pas aussi restrictif que l'auraient voulu certaines parties, et moins désavantageux que prévu pour le secteur des soins de santé, le mécanisme du concours en lui-même reste inégalitaire et inadapté à la situation actuelle ", embraye la FEF, qui dénonce depuis longtemps l'enseignement en Communauté française jugé comme " un des plus inégalitaires de l'OCDE ".La mise en place de filtres d'accès aux études réduit encore un peu plus les espoirs des jeunes venant de milieux socio-économiques défavorisés de pouvoir poursuivre leurs études dans un domaine qui leur convient, et dont la population a cruellement besoin, estime la FEF. " Le tri social, qui va s'accentuer avec la mise en place de ce concours, va à l'encontre des principes d'égalité d'accès aux études supérieures. " Le cheval de bataille des étudiants est un enseignement de qualité et accessible à tous, quelle que soit son origine sociale. " Les filtres d'accès aux études de médecine doivent tomber afin de garantir à la fois l'égalité d'accès aux études, et le bien-être de la population qui besoins de médecins davantage disponibles et accessibles. Toutes les vocations se présentant dans nos facultés de médecine doivent être accueillies et encouragées. "