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"Soyons clairs, le GBO n'a jamais été demandeur de ce nouvel outil de prescription électronique partagée recip-e, mais il s'imposera que nous le voulions ou non, prévient le groupement. Mais soyons aussi objectifs, à terme, lorsque tout fonctionnera !, il y aura des avantages liés à ce système (lutte contre la falsification). A ce jour, où il est encore nécessaire de sortir un document papier pour que le pharmacien puisse lire le code-barres (retard de fonctionnalité dans leur logiciel), nous ne voyons pas la plus-value ! De plus, jusqu'aujourd'hui nous ne voyons pas comment sans connexion internet (certaines communes et certains domiciles) et sans imprimante dans sa mallette, nous pourrons utiliser l'outil préconisé!"Le GBO déclare qu'il faut préserver aussi longtemps que possible les médecins de plus de soixante ans de "l'obligation à passer à l'informatisation s'ils estiment que c'est au-dessus de leurs forces malgré les formations en cours qui leur permettraient de se familiariser avec l'outil informatique."Le syndicat médical essaie de convaincre la ministre De Block d'aligner la date butoir pour l'obligation d'utiliser Recip-e (1er janvie 2018) sur la date butoir pour le dossier médical Informatisé soit au 1er janvier 2021."Nous nous battons aussi pour que les médecins qui, à cette date, seront pensionnés et inactifs dans la pratique clinique et ne seront pas informatisés, puissent continuer de prescrire via internet et un logiciel très accessible financièrement et techniquement très convivial. Nous défendrons le principe d'exceptions à la règle dans certaines circonstances."Le GBO réitère également ses inquiétudes quant à l'absence actuelle de cadre juridique explicite connu et de concertation sur les questions d'ordre juridique et déontologique.