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Il dénonce ainsi la saturation des laboratoires de formation et des pré-cliniques à la suite de l'augmentation du nombre d'étudiants dans les facultés de dentisterie ces dernières années. D'une capacité initiale de 40 étudiants, le laboratoire de l'ULg a été agrandi pour accueillir 50 étudiants cette année. À l'heure actuelle, environ 76 étudiants y travaillent, répartis en deux séries qui occupent le laboratoire une semaine sur deux, profitant d'un temps de formation réduit de moitié, illustre le Comité.Le matériel de formation mis à la disposition des étudiants y a également été revu à la baisse."Cela entraîne inéluctablement une baisse de la qualité des travaux pratiques et dès lors de la formation du futur praticien dentiste", dénonce le CIUM, qui, avec les acteurs des universités, étudiants et professeurs, s'inquiète de l'absence réelle de signe de la part du ministre compétent par rapport à cette situation qui "s'aggrave d'année en année".Le Comité rappelle qu'à l'instar de nombreuses spécialités médicales, la médecine dentaire est caractérisée par une pénurie de praticiens actifs et une pyramide des âges défavorable aux besoins de la population.Le CIUM tient, par ailleurs, à revendiquer avec force l'obtention d'un cadastre dynamique de la profession et des garanties quant aux futurs quotas Inami qui seront fixés, le nombre d'étudiants surnuméraires étant proportionnellement encore plus important qu'en médecine.